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PATRICIA KAAS LIVE


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CE SERA NOUS


Concert de Saarebrück (Allemagne, 11 mars 2000, par Christine et Didier)

En une phrase, c'était super ! 

17h00 Mon heure d'arrivée, et ça bouchonnait au niveau de la circulation. C'était la fin d'un match de football, le 1FC de Sarrebruck jouait contre une autre équipe. Ne me demandez pas le score, je ne suis pas un fan de foot. J'attendais dans la voiture, sur une place trouvée à 50 mètres de l'entrée de la salle (j'avais ramené du boulot et le temps passait très vite). 

17:36 Arrivée d'un bus, c'était celui de Patricia et de ses Musiciens (Hier à Lyon). 

18:50 J'allais à la caisse et demandais mon accès Backstage. Des 20 billets qui étaient là, il n'y en avait pas encore pour moi. Je demandais si on a le droit de prendre des photos. Le gars disait non, l'artiste ne le veut pas. Je ramenais donc l'appareil à ma voiture. Quand je revins, Pit (sysop de la liste allemande), Anja, Fabian et Uwe étaient là. 

19:20 Pit avait ramené des imprimés avec les refrains de Mon mec à moi et Quand Jimmy dit pour que les gens chantent vraiment. On commençait à les distribuer. 

19:25 Une dame apporta des enveloppes à la caisse. Je demandais, et mon Accès aux loges était dedans : Ce sera nous AFTER SHOW 311. Merci à Pit et Cyril ! Ensuite je recherchais Pit qui était déjà à l'intérieur. Je le trouvais en bas donnant un interview au SR (Télé régionale de Sarre). J'attendais et distribuais le restant des imprimés. Pit et Anja remontèrent pour chercher leur BS.

19:56 Maintenant je suis assis rangée 12 place 16 (en bas à gauche). Ma rangée est pleine mais beaucoup de gens ne sont pas encore assis. Je pris le programme (15 DM), à Metz c'était plus cher.

20:09 L'ombre de Patricia apparaît sur la toile blanche. 

20:10 Premiers sons de la guitare de Pascal (celui avec les cheveux longs). Le son est très bon si on compare avec Metz. La toile tombe et La clé qu'on a en nous commence. Je ne décrit pas les beaux effets de lumière. Petit détail irritant, un technicien bricole encore quelques secondes sur la scène, près du violon de gauche. Vite oublié car Patricia a un très beau sourire lorsqu'elle chante sourires qui vous mèneraient n'importe où, sa voix est superbe en live. Si tu rêves commence et le son des basses est excellent. Après cela elle dit "Bonsoir, guten Abend [...] Ich hab schon lange nicht mehr deutsch gesprochen" (plus parlé allemand depuis longtemps). Elle aime la scène... Ensuite viennent Ceux qui n'ont rien, Mon chercheur d'or et D'Allemagne avec applaudissements au début. Elle interprète avec beaucoup d'émotion et j'oublie régulièrement de prendre mes notes. Patricia semble vraiment contente de chanter chez elle. Les violons se lèvent pour Ma liberté contre la tienne. Pour le premier refrain, François (guitariste cheveux courts) s'avance sur la scène. Pour Je voudrais la connaître, il y a quelques spectateurs sur la tribune de droite qui bougent des lampes et briquets. Le public est conquis. A et te surprendre avec elle, ils font monter de la fumée avec de très beaux effets de lumière. Maintenant Une femme comme une autre, le public tape le rythme. François est seul devant et Les hommes qui passent commence. Anja et Pit vont vers l'avant, Anja lui donne une rose. A la fin elle sort part la tente de gauche avec la rose. Les 2 guitaristes et la basse jouent ensemble devant. Pascal change de guitare, Patricia revient avec une veste en jean et chante Entrer dans la lumière. Il y uniquement une guitare et contrebasse au début, Roy a quitté sa batterie et a pris place à l'avant sur un tabouret. Pascal (Keyboards) joue maintenant un solo d'harmonica. Un gars arrive et lui donne une rose (elle est assise à l'avant de la scène). Il s'incline et elle dit "Süß" (mignon). Ensuite elle parle de l'adaptation de quelques chansons et voudrait que nous chantions avec elle. Le public rigole et Patricia se réjouit (est-ce l'effet des imprimés ?). Ensuite viennent Kennedy Rose (Oulala), Quand Jimmy dit et Regarde les riches. Grands applaudissements. Et c'est Mon mec à moi. Le public chantait peu mais Patricia était tout de même satisfaite, je dois dire que c'était meilleur qu'à Metz, malgré la langue allemande pour la majorité. Ensuite elle présenta ses mecs "Kerle", Roy, ce qu'il en reste (de la batterie), Pascal et Derrick (basse). Maintenant vient Il me dit que je suis belle, superbe interprétation. Roy est de retour sur sa batterie pour la 2ème strophe. A la fin elle ressort par la tente. Frédéric joue du piano en solo. Elle revient habillée en noir et chante Le mot de passe. Des fans lui offrent des bouquets et peluches, elle présente les filles, cordes de droite à gauche, Véronique, Petia, Charlotte (la nouvelle ?) et Laurence. Les Éternelles : sur la partie forte, elle chantait super bien. Il y avait 1 ou 2 mots moins forts comme ici, mais je trouvais cela génial. Ensuite vint son jeu traditionnel "chhhhht", elle parla de la déco, de ses 3-4 jours de vacances au Maroc, et employa le mot cosi pour décrire le confort qu'elle voulait sur la scène. Des couleurs... bon elle est en noir mais c'est pour qu'on la voie. Elle s'est d'ailleurs mis de la poudre irisée. On est ensuite allé à l'avant. On était au milieu juste à la scène. A la fin de J'attend de nous elle danse énergiquement. On ne peut pas déceler de douleurs au cou. Pour Les chansons commencent, elle porte des lunettes. Pause à la fin. Un technicien enlève les fleurs et apporte un plastique pour mettre sur les tapis au milieu de la scène (à cause des épines et de la danse pied-nus ?). Dans J'ai peur de tout, on entend "ça va ? je ne vous entend pas bien, ça va ?" en français. Je crois que ça fait maintenant partie de la chanson en live. [...] Elle consacre, Une fille de l'Est" à sa famille ici présente, elle serre ensuite la main de plusieurs personnes. Mademoiselle chante le blues est salué avec des applaudissements. Les cordes et Frédéric sont sortis, François est assis. Là je remarque que derrière moi, il y a un Cameraman de M6 qui filme. A la fin, les musiciens et Pat font leur final et je vois des personnes des tribunes commencer à sortir. Elle revient et chante Avec le temps.

Le concert se termina à 22h20.

Lors de l'aftershow, j'ai pu obtenir un autographe et serrer la main de Patricia. Je lui ai simplement dit merci pour le concert. Cyril devait faire passer au moins 40 personnes, ce qui était beaucoup pour ces loges.

Voilà pour cette superbe soirée.

 

Concert à Luxembourg (Luxembourg, 6 avril 2000, article du Républicain Lorrain)

Gast Waltzing agite la baguette depuis quelques jours en compagnie des musiciens de l'orchestre philharmonique de Luxembourg. A la Villa Louvigny, nous l'avons rencontré en pleine répétition en compagnie de la charmante Patricia Kaas. 

 

Républicain Lorrain : Comment vous êtes-vous retrouvé à la direction de l'OPL (Orchestre Philarmonique de Luxembourg) pour cette soirée exceptionnelle ?

Gast WALTZING : La commune m'avait demandé d'imaginer une sorte de concept pour les festivités. J'avais pensé tout de suite inclure l'orchestre symphonique: je trouve que c'est génial et la plupart des Luxembourgeois ne se rendent pas compte que nous avons un très bon orchestre, car il ne donne que des concerts classiques. J'ai demandé à l'OPL, qui était tout de suite d'accord. Nous voulions absolument une première partie avec des Luxembourgeois. J'ai écrit quelques morceaux, j'ai inclus seize musiciens luxembourgeois: c'est quand même notre fête ! Il manquait une vedette, nous avons pensé à Patricia Kaas, d'autant qu'elle a déjà donné un concert avec l'orchestre symphonique à Hanovre pour l'an 2000. Ce n'est pas évident de trouver beaucoup de stars du milieu de la pop prêtes à travailler avec un orchestre symphonique. 

Républicain Lorrain : L'OPL n'a-t-il pas été frileux de s'éloigner d'un registre classique ?

Gast WALTZING : Non, absolument pas. Nous avons déjà enregistré des musiques de film avec eux et j'avais fait en 1995 un spectacle dans le cadre de l'année européenne de la culture à Luxembourg, où je dirigeais déjà l'OPL, j'aime bien faire ça. 

Républicain Lorrain : Vous avez répété longtemps pour préparer ce concert avec Patricia Kaas ?

Gast WALTZING : J'ai eu les partitions vendredi dernier. Avec un orchestre professionnel comme l'OPL, c'est largement suffisant pour répéter. Mardi dernier, son directeur musical est venu nous voir, on a tout "checké". Patricia est venue mercredi pour la répétition et ce jeudi, c'est la générale. 

Républicain Lorrain : C'est une star exigeante ?

Gast WALTZING : Elle est toute gentille. Tout se passe vraiment bien. C'est le travail qui fait plaisir, parce que nous faisons enfin de la musique! Avant, c'est l'organisation, les rendez-vous en pagaille. Mais cette semaine, c'est vraiment super, on se fait plaisir. Les musiciens ont une semaine très dure malgré tout, parce qu'ils répètent tous les matins leur programme classique pour le concert de samedi soir au conservatoire, et les après-midi, ils répètent la partie de vendredi soir avec Patricia Kaas et les artistes luxembourgeois. Deux programme de deux heures en une semaine. Ils sont très gentils et ça marche à merveille !

 

La météo tristement pluvieuse n'a pas empêché hier le bain de foule tant attendu du couple grand-ducal dans les rues de la capitale. Une Joyeuse Entrée qui intervient six mois après l'avènement au trône du Grand Duc Henri de Luxembourg. 

Tout ce que la capitale du Grand-Duché du Luxembourg compte d'associations, de groupes artistiques, de clubs pour la jeunesse ou encore d'œuvres de bienfaisance et d'harmonies musicales était hier dans les rues à l'occasion de la Joyeuse Entrée du Grand Duc Henri et de son épouse, la Grande Duchesse Maria Teresa. 

Des spectacles d'échassiers, des démonstrations de roller-skaters, une distribution de cinq mille narcisses au public ont ponctué et égayé l'après-midi. 

Dès 15 heures, le couple grand-ducal, accompagné du fils aîné, le prince Guillaume, débutait sa promenade dans la ville, depuis le quartier de la Gare jusqu'à celui de la place d'Armes. Une Joyeuse Entrée que le peuple luxembourgeois avait longtemps espéré et attendue après que le 24 décembre 1999, le Grand Duc Jean eut annoncé qu'il abdiquerait en 2000 en faveur de son fils le Grand Duc héritier Henri. Mais un accident de voiture, dans lequel le frère d'Henri, le prince Guillaume fut gravement blessé un mois avant l'avènement au trône, remit en cause l'ensemble de la programmation. Les festivités furent annulées et seule l'abdication du Grand Duc Jean en faveur de son fils eut lieu. 

La santé aujourd'hui retrouvée du frère du Grand Duc, le prince Guillaume, fait que plus rien ne pouvait empêcher la rencontre entre le peuple luxembourgeois et ses souverains. 

Hier en début de soirée, la cérémonie de signature des livres d'or achevée, le couple royal et le fils aîné se sont ensuite rendus sous l'immense chapiteau du Glacis, dressé pour l'occasion, pour y assister à l'autre événement de cette Joyeuse Entrée : le gala de la chanteuse lorraine Patricia Kaas accompagnée par l'Orchestre philharmonique de Luxembourg. 

D'autre têtes couronnées gagneront aujourd'hui le Grand-Duché. Il s'agit, entre autres, du prince Albert de Monaco, du couple princier de Belgique, Mathilde et Philippe ou encore du prince Frederik du Danemark qui viendront saluer leur voisin luxembourgeois. 

Une Joyeuse Entrée qui ne fait que donner le coup d'envoi de celles à venir: jusqu'en juin 2002 en effet, le Grand Duc Henri et la Grande Duchesse Maria Teresa visiteront l'ensemble des cantons du pays !

 

Concert de Moscou (Russie, 20 mai 2000, par Christine et Didier)

Bonjour à tous, 

Comme promis voici le feedback de notre périple en Russie auprès de la belle de Forbach et de son talentueux manager. Nous sommes partis (mon épouse et moi-même) le vendredi à 09h30 de Bruxelles (c'est dur pour un informaticien de se lever tôt) et le vol a duré 3h20 . A l'aéroport, contrôle sur contrôle et il valait mieux garder son passeport en main car ce petit papier ainsi que les autres documents qui les accompagnaient méritaient toute l'attention de nos douaniers très administratifs. 

Enfin, après 2 heures d'attente et de conversations sympas, mais fermes !, en Anglais nous sommes passé la douane, pour tomber sur une multitude de propositions de taxi (souvent très officieux), on nous avait TRÈS fortement déconseillé de prendre des taxis pirates car la MAFIA (eh oui) est très présente, donc nous nous sommes dirigés vers un bureau officiel qui nous à demandé 50 dollars pour les 30 km nous séparant de la ville. Il a fallu 1 heure de trajet  car il y avait beaucoup de trafic, les voitures sont toutes (ou presque) de véritables épaves et de nombreux véhicules semblaient abandonnés au bord des routes et servaient de logement au population très pauvres, c'était triste.... 

Arrivé devant l'hôtel nous avons compris le prix (430 dollars + 50 dollars pour 2 petits-déjeuners), c'est un hôtel extraordinaire, pour ceux qui connaisse cela ressemble au Méridien à Paris mais en mieux (eh oui, cela existe) . Le show traditionnel des bagagistes qui nous ont conduit dans une chambre de 75 m², cela ressemble à une piste de danse, avec hall d'entrée, lit de 3 personnes (????????), salle de bain en marbre, bon je passe le reste des détails. On téléphone vite à notre famille 3 minutes chrono/personne + à mon employé (répondeur) ----> facture 1000 FRF. Si j'avais su !!!!!! 

Nous cherchons après la troupe, et là, nous trouvons Frédéric le pianiste, qui faisait de la muscu près de la piscine... Très content de nous voir, il nous indique un lieu de rendez-vous , et enfin après 2 heures de promenade sur la place rouge pour passer le temps (c'est extraordinairement grand et majestueux), nous allons au rendez-vous, et la belle de Forbach était là. 

Nos jambes en coton, elle nous voit et nous fait un sourire qui ferait fondre la banquise tout entière !! Très contente de nous voir, elle nous invite ainsi que Sony France + Moscou au repas du soir. Là, pour le trajet, nous avons eu le privilège de partager sa longue limousine (les cigares aux vitre fumées que l'on voit souvent à la TV). 

Le repas était délicieux, caviar , pinard, poulet à une sauce bien de chez eux etc... On rentre après cette merveilleuse soirée à l'hôtel, et Patricia monte dans le même ascenseur que nous pour !! le même étage. Eh oui le hasard nous avait mis 2 chambres à côté de la sienne. 

La nuit, malgré la fatigue était agitée par des souvenirs trop frais dans nos esprits.... 

Le lendemain, dur dur, mais direction petit déjeuner, quoique vu l'heure, 11h00 cela semblait à un (petit) déjeuner avec saucisses, oeufs, steak et tout ce que je ne pouvais imaginer, vu le prix, on en a eu pour son argent ! Ensuite direction la Place Rouge, car trop belle pour ne pas la voir tous les jours, c'est grand !!, de nombreuses files devant le tombeau de LÉNINE, et les Églises (Orthodoxe) magnifique. 

Nous avions rendez-vous avec la troupe à 15h30, là on a pris place dans les bus (la voiture de Patricia c'était qu'une fois, snif !), et direction le Kremlin, contrôle, papiers spéciaux, invitations spéciales, fouilles... etc. et nous avons assisté à toute la prise de sons. Celle-ci s'est avérée très difficile car le matériel n'est pas du tout au même niveau de qualité que celui existant en France. Cette prise de sons a duré 1h30. C'était incroyable de voir les technicien s'énerver sur du matériel qui marchait 1 fois sur 2. (dur dur). 

Ensuite, surprise pour nos amis moscovites, une chansons en Russe (eh oui, chantée par Patricia) c' est un air connu, qu'on entend assez souvent, la répétition avec le képi sur les beaux cheveux blonds de Patricia était originale ! 

Nous sommes allé au Catering manger, puis Cyril nous a donné 2 places, (500 FRF pour 1 place, quand on sait qu'un prof à Moscou gagne 250 FRF / mois) , c'était la classe huppée (bof!) de Moscou qui était là. 

Le concert (à 19h00) était bien, Patricia pour chauffer la salle s'est même rendue dans les allées entre les spectateurs, n'oublions pas que nous sommes près du nord, et les gens sont plutôt froid !!!! hihihihi... 

Par contre la chanson Russe, là c'était le délire, les gens étaient vraiment très contents !!! On est allé ensuite manger avec la troupe et les très sympathiques heureux gagnants de Chérie FM, et surprise, direction vers une boite de nuit avec Patricia et toute la bande. 

On a dansé, bu de la Vodka (je parle pour moi !), et sommes retourné à l'hôtel, où nous avons eu une très longue discussion  instructive avec SONY MUSIQUE FRANCE (jusque 3h30 du matin). Je ne vous parle pas de la difficulté de se lever ! Petit déjeuner, (re) Place Rouge et course souvenirs, puis taxi, 60 dollars (a mon avis le prix a monté parce que le vent chassait de face), humour Belge, je précise !!! Avion, dodo, et plein de souvenirs extraordinaires. 

A très bientôt, et donnez-moi vos impressions, merci d'avance.

 

Concert de Paris (21 juin 2000, Hôpital Necker, par Emma)

Le concert commençait à 14 h, mais Patricia n'est passée qu'à 17h45. Quelle attente ! 

On a eu droit à Hélène Ségara, Patrick Fiori et bien d'autres qui ont chanté sur des bandes sons et certains étaient même en play-back. Ensuite il y a eu une pause de 10 minutes pour installer M, qui n'a pas fait l'unanimité. Enfin, les présentateurs (de M6, car le concert était retransmis en direct sur le site Internet de M6, il faudrait voir, s'il y a des archives) nous on annoncé que Patricia allait chanté, mais qu'il fallait attendre 30 minutes le temps que les techniciens mettent tout en place. L'attente a finalement était d'une heure ( c'est là qu'on voit le perfectionnisme de Patricia). Et enfin Patricia est apparue, radieuse comme d'habitude (vous avez sûrement vu les images sur F2, lors de Tapis Rouge, à ce sujet je précise que l'émission n'était pas en direct car Patricia a chanté de 17h50 à 18h15). Elle a commencé par chanté un medley de Kennedy Rose, Quand Jimmy dit et Regarde les Riches. Ensuite elle nous a dit que l'on ne chantait pas beaucoup mais que la prochaine chanson on était obligé de la connaître et de la chanter car on la connaissait forcément, c'était Mon mec à moi. A la fin de la chanson, elle a présentait ces musiciens, en oubliant le guitariste François, ce qui a fait rire l'assistance. En suite elle a enchaîné sur une "chanson qui lui ressemble", elle était très émue, bien sur, il s'agissait d'une fille de l'est. 

Bien sûr Patricia n'oublia pas d'adresser une pensée aux enfants malades et à leurs familles, le concert ayant lieu en priorité pour eux. Ensuite elle chanta sa dernière chanson Mademoiselle chante le blues, avec comme en concert un jeu avec l public et les musiciens sur le mot "Blues". Enfin vous voyez de quoi je veux parler. Elle a fini simplement par un "Au revoir, Merci". Dans l'assistance, les remarques étaient très bonne. Patricia a comblé beaucoup de personnes qui étaient sceptique au début du concert. Beaucoup en avaient marre d'attendre 1h, mais après ils n'ont pas étaient déçus d'avoir attendus. J'oublie certainement des choses à vous dire, j'y reviendrai plus tard. J'espère que je n'ai pas trop encombré la liste mais je tenais à vous faire partager ce moment. Ce fut un petit concert mais qui restera longtemps dans mes pensées, peut-être plus qu'un concert au Zénith ou à Bercy. J'aurai des photos en début de semaine, alors si vous voulez, je scannerai les meilleures et en enverrai quelques unes sur la liste. 

Pour conclure, un seul mot: GÉNIAL. 

 

Images extraites du Tapis Rouge spécial Fête de la Musique sur France2.

 

Concerts de Carcassonne et La Rochelle (8 et 10 juillet 2000, par Christine et Didier)

Salut à tous, 

nous venons de rentrer de Carcassonne et de la Rochelle ou le temps était vraiment TRÈS MERDIQUE (surtout à la Rochelle !). 

A Carcassonne il faisait très froid, et notre Patricia a eu aussi très froid sur cette grande scène. La scène était dans un ancien amphithéâtre dans la cité médiévale et méritait le détour, elle a chanté l'aigle noir en fin de concert. 

Nous les avons vu dès l'après-midi, et nous ne les avons suivi dans leur hôtel ou on a discuté encore 1/2 heure avec la belle de Forbach. 

Je lui ai remis l'écharpe de la Coupe d'Europe (gagnée par la France, je vous le rappelle !!!, je sais Séb, tu n'aimes pas le FOOT , je sais, hihihihi), et elle ne l'a pas quitté de son cou pendant notre discussion à l'hôtel. Le lendemain nous nous sommes rendu à la Rochelle ou il faisait TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS TRÈS  MAUVAIS MAUVAIS MAUVAIS MAUVAIS MAUVAIS MAUVAIS. De la pluie, du vent, le concert a manqué d'être annulé (d'après la radio locale). Patricia, au premier rappel, avait tellement froid , qu'elle a mis à son cou, devinez quoi, ben, l'écharpe, et tout le peuple s'est mis à chanter, on est champion du monde, on est champion du monde, on est champion du monde, on est champion du monde,  olé olé olé, et Patricia était aux anges. 

L'ambiance des Francofolies est très spéciale, personnellement, je la déteste. En effet, beuveries, joints et bagarres, CRS, sont les choses que j'ai déploré. C'est une ambiance populeuse pas digne du public habituel de Patricia, mais, bon, c'est mon avis. Je confirmerais mes dires par le fait qu'après 43 concerts de cette tournée, dans de nombreux pays, le public de Patricia est calme, posé, admiratif (sachant évidement mettre de l'ambiance), et à la Rochelle les gens était endormis, je sais que Patricia ne passait qu'à 23h30 mais quand même. Les 2 autres Francofolies (en Suisse et à Charleroi) étaient du même gabarit. Je passe les problèmes habituels (je dois être maudit) de passes spéciaux pour ces Francofolies... Sécurité, quand tu nous tiens.... beurk !!! 

Vivement, un vrai concert de Patricia à Divonne-les-Bains et à Porcieu ce week-end, je vous raconterais plus en détail, je vais essayer de louer un mobil-home, appelé en France camping-car (je crois), car dans ces 2 endroits, la location de chambres n'est pas chose aisée. 

A + , bisous à tous.

 

Concert de Paris (Jardin du Luxembourg) (14 juillet 2000, par Séb)

Salut à tous, 

me voilà rentré de notre périple parisien... J'ai vu que les avis étaient partagés sur le club quant aux impressions de ce concert, mais je peux vous assurer que sur place, c'était vraiment très bien... 

En détail : nous sommes (Prisc et moi) arrivés à Paris-Nord à 9h03 (précis hein ???) et au bout du quai, qui nous attendaient ??? Sandrine (safraval, des Vosges) et son copain... Premier contact. Elle nous a reconnu tout de suite. Tant mieux, car nous on avait pas de photos... Ensuite, on a cherché après Fred Praquin, qu'on ne trouvait pas et qui devait arriver en même temps que notre TGV. On a donc fait 1 appel micro... RIEN !!! Sandrine s'est fait une petite pancarte avec "Fred le Picard" écrit dessus et s'est baladé le long des quais avec... RIEN !!! On a fait un 2ème appel micro... RIEN !!! Fred, comme j'avais pas eu ton mail avant, je ne savais pas que tu ne pouvais pas venir... Je ne l'ai su que lorsqu'on t'a appelé chez toi, vendredi matin... Bah, tant pis, ce sera pour une autre fois. 

Dans l'intervalle, Hercule (le 2ème Fred) est arrivé et nous a rejoint à Paris-Nord. Bon, on était tout de même à 5... On est allé boire un café au Quick de la gare, puis on a pris le métro direction les Champs-Élysées pour voir le défilé... Avec tous les politiques qu'il y avait à Paris ce jour-là, plus les raisons de sécurité, certaines stations étaient fermées. Et devinez lesquelles ??? Ben oui, toutes celles qui se trouvaient le long des Champs. On a du changer de ligne en cours de route, et tout le bazar pour finalement arriver du côté de la Place Vendôme... On a aperçu les avions, les hélicos, on a vu la cavalerie, les pompiers, la police... Avec le monde, pas évident de se faire une place... Bref... 

Vers 11h30, on a replié bagage pour reprendre le métro (à Louvre - Palais Royal je crois) et direction les Jardins du Luxembourg... Avant d'entrer dans les jardins, on a cherché de quoi manger histoire de se mêler au pique-nique géant... On a trouvé des pizzas, boissons, etc... et on s'est installé avec les centaines de personnes déjà présentes dans le jardin... Très sympa !!! Par contre, on a été un peu dégoûté parce que la scène était au minimum à 100 m de nous (et pourtant, nous étions aux premières places... On ne pouvait pas plus près !!!). Devant, tout le parterre du Sénat (où il y a les jets d'eau et la fontaines) était réservé (Pffff) aux Maires de France et à leurs épouses... N'importe quoi, franchement !!! 

Enfin... Le concert à "commencé" à 15h15 avec la lectures de la Déclaration des Droits de l'Homme... Vous pouvez demander à Sandrine, à Prisc, à Franck ou à Hercule, ça valait vraiment le détour !!! INCOMPRÉHENSIBLE !!! Ils étaient une dizaines (ou plus) à lire la Déclaration ensemble... ON A RIEN COMPRIS MAIS ON A BIEN RIGOLE !!! Casadesus a commencé le concert classique à 15h30, il y a eu une cantatrice qui a chanté avec l'ONL (je croyais qu'elle allait faire pêter les vitres du Sénat), des Tam-Tam avec une groupe africain, puis... Patricia !!! Ahhhhhh. Elle était habillé de la même façon que lorsqu'elle a chanté en duo avec les Rita Mitsouko (je ne suis pas sûr mais je crois). Son tour de chant a commencé avec Entrer dans la lumière. Bon, déjà, j'aime pas trop cette chanson... Je la trouve trop molle. Et j'aime pas plus maintenant. Mais bon, c'est une affaire de goût... Après, les autres chansons, j'ai carrément adoré !!! Avec un orchestre de 100 musiciens et 400 choristes, je peux vous dire que c'était tout simplement magnifique !!! Elle a chanté Les éternelles (chanson que j'adore), Une fille de l'Est, Les chansons commencent (avec les 400 chœurs juste derrière, GÉANT !!!), Je voudrais la connaître et L'aigle noir... Du grand spectacle... On avait des appareils photos avec télé-objectifs et 2 écrans géants étaient installés de chaque côté de la scène... Ca permettait de voir un peu mieux, mais je reste déçu d'avoir mis le public aussi loin. C'est sûr que les Maires de France ont fait pété la baraque avec une ambiance folle... Sans déconner, y'en avait qui s'endormaient... 

Dans le court reportage de France 3 sur Patricia au Sénat (diffusé vendredi), elle a déclaré : "Je ne chante pas que pour les Maires, mais aussi pour le peuple". Ben le peuple, il aurait aimé être un peu plus près quand même, ça aurait été cool... Enfin, malgré ça, c'était vraiment super... 

Ensuite, vers 17h00, on est sorti des jardins pour se balader un peu dans Paris... On a loupé L'aigle noir mais quand on l'a entendu, on est monté sur les bornes en béton et on a regardé Patricia chanté sur l'écran géant... On était déjà sorti, mais on voyait très bien... 

On a fini la journée là où elle avait commencé : au Quick de Paris-Nord avec Sandrine et Franck (Hercule nous a quitté avant pour repartir chercher sa voiture à Antony). On a bu un Coca vite fait, parler un peu de la journée, etc... Et à 19h58, retour dans le TGV Paris-Lille... 

Voilà le récapitulatif d'une très très bonne journée. 

Salut à tous. 

Séb.

 

Concert de Paris (Jardin du Luxembourg) (14 juillet 2000, article The guardian)

FRANCE GOES  THE EXTRA MILE FOR THE METER (Paul Webster in Paris, friday July 14, 2000)

A 375-mile long red and white tablecloth is ready to be unfurled. Fridges the length of France are stuffed with cold chicken and chilled wine. Four million people have received personal invitations. Now only the weather can spoil a unique event - the July 14 Incredible Picnic. Part of the millennium festivities, the picnic needed months of state-backed planning and millions of pounds of business sponsorship.

The meal will commemorate the introduction of the metric system 200 years ago, one of the republic's most lasting achievements, which is why Bastille Day was chosen for the one-off affair.  Revolutionary surveyors devised the measure after travelling the length of the Paris meridian, a line of longitude running from Belgium to the Pyrenees, providing the continuous link for the north-south community meal which starts precisely at noon.

Everyone, including tourists, will be welcome to bring along hampers and join the privileged guests whose towns and villages are cut by the meridian - Greenwich's rival for meantime until an international agreement less than a century ago reduced its status for navigation and timekeeping. The Paris observatory will transmit a laser beam at night to show the meridien's route through Paris, where the biggest section of l'Incroyable Pique-nique will take place.

Tourist centres like the Avenue de l'Opéra, the Louvre and the Luxembourg Gardens will be linked by banqueting tables. Seven miles of main roads will be cordoned off to accommodate the diners, while the Comédie Française will project Molière's Mariage Forcé on a giant screen. Picnickers on the Pont des Arts footbridge have been told to bring two hampers - one to share with passersby - and there will be free meals at the Luxembourg Gardens, where the public is invited to join 14,000 mayors and senators.

The senate will also stage the biggest of many concerts, with the popular singer Patricia Kaas, a choir of 400, and the Lille national orchestra.

All the 337 towns and villages along the meridian, including Prats-de-Mollo in the Pyrenees, which stands at 2,400 metres (7,870ft) will put on their own shows. Most will be focus on local food products and wine. At Orly airport, south of Paris, the public viewing platform will be opened for the first time in more than 30 years because the meridian runs through it. 

Weather forecasters threw a shadow over the celebrations last night by saying that of one of the wettest Julys on record was likely to continue - a prospect that could also dampen the traditional Bastille Day celebrations, including the military parade this morning, dancing in the streets and a gigantic firework display around the Eiffel Tower tonight.

 

Concert de Lyon (23 juillet 2000, par Olivier)

Ah, inutile de vous dire que le concert de Lyon était sublime et tout et tout. Cela dit, il y a eu quelques modifications au tour de chant de Patricia. Certaines chansons présentes à la fin se sont retrouvées au début et vice-verca (comme par exemple Une fille de l'est et Je voudrais la connaître). D'Allemagne a été supprimée mais, en revanche, Patricia a chanté un petit bout de Toute la musique que j'aime à la fin du show avec son guitariste. Elle est arrivée sur scène entièrement en noir ( son pantalon habituel avec un blouson en cuir et le petit haut qu'elle porte généralement plus tard ). Ensuite, elle est partie se changer et elle est revenue à nouveau en noir mais avec son long manteau et sa robe noire. Enfin, elle a terminé le spectacle avec sa robe rouge. Exit sa robe beige et son blouson en jean. Sinon, l'intro de Quand j'ai peur de tout est passée à la trappe (vous savez le moment où elle fait la chorégraphie "orientale") et puis en ce qui concerne J'attends de nous, pendant la partie dansante, elle a fait ce qui lui passait par la tête et n'a pas donc pas suivi sa chorégraphie habituelle mais, en fin de compte, cela n'a pas grande importance. Vous allez peut être me dire "Ouh la la, que d'histoires pour si peu".... Pourtant, je ne porte aucun jugement, je ne fais que décrire ce que j'ai vu. Cela fait la troisième fois que je vais voir ce concert alors je commence à savoir ce qu'on retrouve et ce qu'on ne retrouve pas. Il y a des gens qui aiment le détail (comme moi) et c'est pour cela que je vous fais part de toutes ces choses. Et puis, de toute façon, ce n'est pas parce qu'elle a fait 2 pas de danse en moins que le spectacle en a pâtit. Au contraire, il a forcément gagné quelque chose d'autre. En ce qui concerne le merchandising, ils étaient "raclés" ! Sur les 4 photos disponibles, il n'y avait plus que celle de "la fille de l'Est". Ce qui est bien dommage car j'aurais aimé me procurer celle qui illustre le single Mon chercheur d'or ( pour info, elle n'est plus disponible depuis février ce qui explique pourquoi je ne l'avais pas trouvée au palais des sports de Lyon toujours ! ). L'affiche du spectacle ( aussi bien en petit format qu'en grand) était elle aussi absente du stand. Tout cela est bon signe car cela montre que les gens ont aimé ces produits et se sont jetés dessus. Par contre, ils auraient dû prévoir un peu plus de stocks. Il ne restait plus que les pendentifs et les porte-clé (qui, à mon avis, sont un peu trop chers et pas très originaux)...et le programme, bien entendu ! D'ailleurs, le bonhomme qui passait dans les rangs pour le vendre avait visiblement du mal à s'en débarrasser . Si vous voulez savoir, je crois que bon nombre de gens revenaient voir Patricia en concert car habituellement le programme est prisé. Ce qui confirme cette hypothèse, c'est que tous les gens du bas ont crié "Avec le temps" en réponse à Patricia qui disait qu'elle allait interpréter une chanson du répertoire de quelqu'un d'autre !!! Ils n'étaient pas "innocents" !!! Quoi qu'il en soit, le théâtre était rempli et ça faisait un sacré paquet de monde (surtout vu d'en bas !). 

A part ça, le public a été très réceptif et a beaucoup applaudi Patricia (qui paraissait crevée à la fin). Il y en a qui avaient déplié une bande sur laquelle était écrit "Patricia, on t'aime". Les gens en ont bien sûr fait de même ! D'ailleurs, au moment où elle a demandé au "mec" qui se chargeait de la poursuite de se manifester, il y en a un qui a hurlé "C'est moi, c'est moi, Patricia, je t'aime" et d'autre trucs de ce genre parce qu'il a insisté en plus ! Il a fait rire toute l'assistance ! Voilà, ouh !!! je n'en peux plus.... Que dire ? 

Rien d'autre si ce n'est que ce concert était fabuleux et empli d'une très bonne humeur !!! 

Bye. 

Olive.

 

Concert de Montréal (Canada, 29 juillet 2000, par Alexandre)

Patricia a chanté : Une fille de l'Est, Mademoiselle chante le blues et Une femme comme une autre. J' ai assisté aux 2 émissions et ai pris des photos. Le spectacle de Patricia a la Place des Arts est, de loin, son meilleur a Montréal (c'est son 5ème ). Le public fut très chaleureux. Je suis allé au backstage et ai encore pris des photos mais elle était très fatiguée et je ne suis donc pas resté longtemps. Ce fut de très beaux moments. On parle de Patricia dans les 2 programmes des Francofolies.

On parle beaucoup de Patricia dans les journaux, bien sûr. Des entrevues, des critiques de son spectacle, très positives d'ailleurs.

 

Concert de Montréal (Canada, 29 juillet 2000, article La presse)

Patricia Kaas attendait qu'on la réinvite. C'est maintenant chose faite. 2 ans après son passage au Centre Molson, la chanteuse française est de retour aux Francofolies, ce soir à la salle Wiflrid-Pelletier. Elle y présentera ses vieux succès, mais aussi et surtout les chansons de son dernier album (Le mot de passe), lancé chez nous en septembre 1999. Après la présente tournée, qui se termine en France fin octobre, madame Kaas compte se retirer du mon de du spectacle pendant quelques mois "pour faire les choses simples de la vie, voir les mais, la famille, profiter du temps, et avoir de nouvelles idées. Le prochain album ? Pas avant un an et demie", confie-t-elle à La Presse. Jointe en France entre 2 concerts, Mademoiselle chante le blues a bien voulu répondre à notre petit questionnaire :

 

Patricia Kaas, quels sont les 3 disques que vous apporteriez sur une île déserte ? 

Sûrement Older de George Michael. Parce que je l'ai écouté 500 fois et que je ne m'en lasse pas. Un disque subtil et beau. Ensuite, une compil de Bashung... Mais j'hésiterais avec Cabrel. Enfin, Macy Gray. Une voix originale. Elle fait partie des artistes récents qui ont amenés quelque chose de différent. 

Si vous étiez un chanteur, qui seriez-vous ? 

Difficile à dire. Je me sens plutôt bien dans la peau d'une femme. On peut aimer ce que fait un chanteur, ça ne veut pas dire que sa personnalité vous ressemble. L'inverse est aussi valable. Mais si je devais choisir, je prendrais sans doute un mec comme James Brown. Quelque chose qui irait dans le sens du groove. 

Votre plus beau fantasme ? 

Des fantasmes, peut-être pas. Mais des envies, ça oui. Je n'ai jamais connu le sentiment d'être une bonne mère. Je viens d'une grande famille, c'est quelque chose qui me semble important. C'est dans mes plans remarquez. Mais c'est la vie qui en décidera. Je vis au jour le jour. 

Lisez-vois la critique ? Est-ce qu'elle vous affecte ? 

Je les lis. Pas toutes, mais c'est important de savoir ce que pensent les autres, même si c'est négatif. Je suis pour que les gens aient leur propre avis. Évidemment, je suis sensible quand les commentaires sont méchants. Il y a quand même une façon d'écrire les choses. Mais je ne vais pas changer ma façon de chanter pour autant. A moins qu'on me signale plusieurs fois la même chose. Là, peut-être que je vais écouter. 

A quoi pensez-vous avant de monter sur scène ? 

Il y a ce nounours que j'avais offert à ma maman quand elle était à l'hôpital, et que j'ai gardé après son départ. Trente secondes avant de monter sur scène, je sers cette peluche très fort contre moi... Pour moi, c'est comme une prière. C'est un geste où je me sens protégée. Contre le trac ? Non, je suis rarement nerveuse. A moins que je sois grippée et que ma voix soit fragile.

 

Concert de Montréal (Canada, 29 juillet 2000, article La presse)

Patricia Kaas : La belle blonde un peu froide aurait-elle enfin fondue ?

Mademoiselle chante le blues était à Montréal samedi soir, pour présenter les chansons de son nouvel album, Le mot de passe, lancé en septembre 1999. 

La dernière fois, il y a 2 ans, Patricia Kaas avait chanté au Centra Molson. Samedi soir, elle a du se contenter des 2 000 sièges de la salle Wilfid-Pelletier. Et encore, le Théâtre n'était pas tout à fait plein. La chanteuse française serait-elle moins populaire ? On entends certes  moins parler d'elle. Son dernier album s'est cependant écoulé à 1.000.000 d'exemplaires dans la francophonie, ce qui est quand même mieux qu'un coup de règle sur les doigts. 

Ceux qui avaient payé leur billet semblaient quand même très heureux de célébrer ces retrouvailles. Habituée des scènes Montréalaises, Patricia Kaas compte ici sur un irréductible noyau de femmes, elle qui fut de la toute première édition des Francofolies en 1989. L'ambiance n'était peut-être pas survoltée (sa pop adulte n'invite pas vraiment à l'excitation) mais la chanteuse a cependant eu droit à un accueil chaleureux, malgré l'air climatisé. 

Avec 10 musiciens sur scène, un quatuor à cordes, des éclairages sophistiqués et une pelletée de tubes radios, Patricia Kaas offre un gros show dans la plus pure tradition du spectacle de variété. Peu de place pour l'imprévu, mais une plus grande proximité avec le public, ose-t-elle croire : "Je voulais un spectacle sans mise en scène, où je pouvais être moi, parler avec les gens", explique-t-elle quelques heures plus tôt en conférence de presse. "Il y a 10 ans, je n'étais peut-être pas prête. Mais aujourd'hui, je peux me permettre d'être plus spontanée." La belle blonde un peu froide aurait-elle enfin fondue ? Elle ose le croire. "On m'a longtemps dit que j'étais distante sur une scène. Je ne comprenais pas. Je crois qu'on confondait avec ma timidité. Mais aujourd'hui, j'ai plus confiance en moi. J'ose espérer qu'il n'y a plus ce décalage entre la femme et l'artiste." 

L'artiste se retirera bientôt du show-bizz, pas longtemps, quelques mois, quinze tout au plus, ce qu'il faut pour se ressourcer. Pour que la femme reprenne ses droits sur la vedette. Le plan est tout simple, répétait-elle samedi soir : "Partir en vacances avec mes frères et sœurs, retaper mon appartement, écouter la centaine de CD achetés et jamais déballés, faire du shopping. Des choses simples, mais que je n'ai pas souvent l'occasion de faire, compte tenue de mes activités." Et peut-être finir cet album en anglais, qui ne sortira manifestement jamais aux États-Unis, mais qu'elle compte achever "par fierté personnelle". Et le prochain disque en français ? "Pas avant 2 ans" de souligner la chanteuse.

 

Concert de Pont-à-Mousson (18 août 2000, par André)

Salut tout le monde !

Je viens juste de rentrer du Pont-à-Mousson open-air, et comme ça n'a aucun sens d'essayer de dormir maintenant, je commence tout de suite à vous écrire ce mail. 

En résumé, le concert était super, le temps aussi, et le public était le meilleur que j'ai jamais vu. 

Aujourd'hui je suis sorti exceptionnellement à 17h30 du bureau et suis descendu de Luxembourg directement à Pont-à-Mousson. Tout allait bien sur l'autoroute, sauf qu'il pleuvait à Metz. Arrivé à Pont-à-Mousson, il y avait de nouveau le soleil (ouf). Il faisait assez chaud et lourd. Après une petite promenade en ville et un casse-croûte rapide, je suis allé directement sur l'île d'Esch (10 minutes à pied du centre). 18h45: A l'entrée il y avait déjà une trentaine de personnes en train d'attendre. De là on pouvait encore entendre le soundcheck. 19h45: Après une heure de bain de Soleil, on pouvait enfin rentrer. C'était bien d'être parmi les premiers car j'ai eu une place à la 4ème rangée (environ à 10m de la scène) juste devant le quatuor de cordes. En plus le couloir était juste à côté (place stratégique ;-))). 

Un peu plus tard arrivait Sandrine. Elle était assise un peu plus loin derrière sur la droite avec son ami Frank. Ensuite c'était au tour de Laurent (de la liste allemande, il vient de Luxembourg). Il était 2 rangées derrière moi avec son père. J'ai vu aussi Cyril et je l'ai félicité pour ses fiançailles. Je crois qu'il était un peu surpris que ça se sache :-))). 

21h00 C'est fou ce que le temps passe vite. Après 5 ou 10 minutes, Patricia entrait en scène avec ses musiciens. Elle avait son Pantalon noir avec la chaîne et la veste en cuir.

- La clé

- Si tu rêves

- Ceux qui n'ont rien

- Ma liberté contre la tienne

- Une femme comme une autre

- Il me dit que je suis belle

- Une fille de l'est

- Mon chercheur d'or (version courte je crois)

- Entrer dans la lumière (elle était à genoux)

Bon, vous me direz, que c'est le programme habituel des nouveaux concerts, mais ce que je remarquais déjà là c'est le temps qui se rallonge entre les chansons. Les applaudissements et les ovations étaient de plus en plus longues et fortes. Après cette chanson elle reçu un nounours: à peu près le même que celui qu'elle garde toujours avec elle, en blanc, et aussi les premières fleurs.

Ensuite vinrent les 4 chansons où on devait chanter :

- Kennedy Rose

- Quand Jimmy dit

- Regarde les riches

- Mon mec à moi

Lors de la dernière chanson, l'ambiance était au top. Tout le monde était déjà debout et j'était passé devant la scène à 1 ou 2 mètres de Patricia. Sandrine et Frank étaient juste à côté. La sécurité n'était visiblement pas préparé à cela et ils ont fuit entre la scène et les barrières, dans un espace de 50cm.

- Les hommes qui passent

- Le mot de passe (avec la jupe noire; elle présenta son quatuor de cordes)

- Les éternelles

C'est seulement là que Patricia nous aurait invité à se lever et on le savait. Mais elle était contente d'avoir une aussi bonne ambiance. Elle expliqua le décor, et sa poudre scintillante...

- J'attend de nous

- Quand j'ai peur de tout (à genoux)

- Les chansons commencent

Elle revint en jupe rouge et nous demanda de nous asseoir. Là on était assis et serrés sur le sol. Mais c'était un moment magique.

- Je voudrais la connaître (elle était à genoux)

Lorsqu'elle se leva pour chanter "et te surprendre avec elle" tout le monde se leva. Je n'ai jamais vu un tel public. Tout le monde chantait la plupart des chansons depuis Mon mec à moi.

- Mademoiselle chante le blues

Après cela un fan chanta très fort "Patricia chante le Blues", et cela fut répété plusieurs fois en chœur par tout le public. Elle voulait ensuite montrer que ses musiciens savent aussi chanter le Blues. Pour Derrick, le bassiste, c'était pas un problème, il passait le premier. Ensuite la surprise, François chantait encore plus bas !

Malgré les encouragements du public, Pascal préféra d'abord prendre la fuite. Après quelques essais de voix amusants, il commença à chanter New York, c'était super, et le Public le suivait. A "I'm part of this" on continuait tous "New York" mais lui s'arrêta. Il remplaça ensuite New York par Pont-à-Mousson ! Des fans le réclamaient ensuite en première partie du prochain concert. Patricia reçu ensuite un nounours avec un cœur qui clignote qu'elle montra à tout le Public.

Pascal chanta ensuite avec Patricia le début de "Toute la musique que j'aime". La danse de Pascal était amusante :)). Patricia ensuite, A capella "L'aigle noir", c'était un souhait du Public.

Un autre souhait était "Une fille de l'Est", et elle le chantait encore une fois !!! :-))) Mais juste avant c'était un peu la panique du côté des musiciens, et de la table de mixage à droite. Pascal avait besoin d'une autre guitare et Roy qui était passé devant son shaker. Pendant la chanson on vit aussi réapparaître le quatuor de corde. Après cette chanson, Patricia reçu un énorme bouquet de fleurs d'un petit garçon qui venait de derrière. Il ne pu pas dire un seul mot mais je pense qu'il s'agissait d'un cadeau de la Ville de Pont-à-Mousson qui a organisé ce concert magnifique.

- Avec le temps

La dernière chanson, interprétée magnifiquement, ne collait pas tout à fait à l'ambiance gaie qui régnait ici.

Les deux heures sont passées très vite et je n'ai plus de voix. :) Sandrine qui avait pris des notes comme moi (une manie contagieuse qu'on reçoit dans les listes?:)), et Laurent voulaient encore un autographe de Patricia. Il faut dire qu'il n'y avait pas d'aftershow à ce concert, puisque Patricia devait repartir tout de suite pour la Suisse. Il y avait de chaque côté du bâtiment (vestiaires des Terrains de sport de la ville, la scène était monté juste à côté) environs 50 personnes qui attendaient. J'observait de loin la chasse aux autographes avec le père de Laurent. Comme prévu elle est sortie par derrière où était garée la Mercedes. Avec patience elle donna encore beaucoup d'autographes.

Il était 0h15, on s'est dit au-revoir (Laurent son père et moi) mais entre-temps j'avait perdu Sandrine et Marc.

Le concert était pour moi le meilleur de la tournée.

A noter : une caméra de TF1 était présente au début du concert. Ne manquez donc pas les journaux télévisé d'aujourd'hui.

Bon Week-end et à bientôt.

 

Regardez un extrait vidéo du reportage diffusé le 19 août 2001

dans le journal télévisé de TF1.

 

Concert de Pont-à-Mousson (18 août 2000, par Sandrine)

Salut à tous, 

André, que j'ai eu le plaisir de rencontrer au concert, a déjà fait un très bon résumé. Cependant, je vais vous faire part de mes notes et de mes impressions : 

Nous sommes arrivés à l'entrée du stade (notre zone) vers 16h où il y avait une dizaine de personnes. J'avais pris mon appareil photo (Canon avec un zoom 35-105) dans mon sac à mains. Je vous laisse imaginer la grosseur du sac ! Je ne savais pas s'ils fouillaient les sacs et j'avais peur d'être obligée de retourner à la voiture et de perdre l'opportunité d'avoir une bonne place. J'ai alors décidé (au risque de regretter ...) de retourner à la voiture déposer l'appareil. 

Quelques minutes après être revenus devant l'entrée, mon copain Franck aperçoit au milieu des chaises pour le public quelques personnes équipées de grosses caméras. Aussitôt, il utilise ses jumelles et qu'est-ce qu'il aperçoit : Patricia en pleine interview (probablement pour TF1 et M6). Elle est d'ailleurs passée aux régionales. Entre temps une journaliste nous a repérés et nous a pris en photo (avec notre autorisation) alors que j'étais en train d'utiliser les jumelles. Je ne sais pas encore si la photo est parue dans la presse. Un peu plus loin (à une autre entrée), des fans chantaient des refrains de Pat alors qu'elle était en plein interview. Elle les a salué après l'interview et a même fait référence à leur accueil chaleureux pendant le concert. 

Nous sommes rentrés vers 19h30 sans aucune fouille !!! J'avais cru voir de loin André, je suis allée voir de plus près mais ce n'était pas lui. J'avais vu un autre gars qui lui ressemblait et c'était bien lui. On a fait les présentations "c'est moi Sandrine, mon copain est là-bas tralalalala..." 

Vers 21h, nous avons aperçu, marchant dans notre allée, Cyril : décontracté. Il est d'ailleurs repassé à plusieurs reprises tout prêt de nous. Vers 21h15, le public réclamait Pat et le concert commença. Patricia entra sur scène avec son pantalon noir + chaîne sur les hanches + blouson cuir noir pour chanter: 

La clé, Si tu rêves, Ceux qui n'ont rien, (blouson ouvert), (paroles de bienvenue : "il fait beau, on a de la chance". Elle annonce même qu'ils ont téléphoné à Météo France, qu'elle voulait revenir dans la région mais qu'elle n'était encore jamais venue à Pont-à-Mousson ...). Ma liberté contre la tienne (là je crois que j'en ai loupée une), Une femme comme une autre, Il me dit que je suis belle, Une fille de l'Est, Mon chercheur d'or, Entrer dans la lumière, (un spectateur du premier rang lui offre le premier nounours de la soirée), Medley (on doit chanter avec elle et si on connaît pas les paroles de la chanson suivante elle s'en va, ouf on la connaissait...) Pendant tout ce temps quelques personnes en avaient profité (malgré la sécurité peut-être trop tolérante) pour s'avancer et se mettre assis par terre devant la scène (on faisait bien sûr partie du lot !).Il nous a pas fallu beaucoup de temps pour être devant la scène, les vigiles n'ont pas réussi cette fois-ci à nous empêcher. Les hommes qui passent, Le Mot de passe (robe noire et pieds nus pour répondre à la question de -LLebraud@...-), Les Eternelles, (à ce moment là le public criait "assis" et nous on répondait "debout", en effet les personnes derrière nous se plaignaient car on était debout devant. Patricia nous a donc demandé de nous baisser, puis a expliqué le problème très calmement et franchement : normalement c'est à ce moment là que les gens viennent... elle a très bien improvisé et a recentré le sujet : une vraie pro !  

Elle nous a parlé de son décor et même de sa poudre irisée qu'elle mettait sur son corps. J'attends de nous, Quand j'ai peur de tout, le guitariste se met alors à délirer et joue sur le dos. Les chansons commencent, Je voudrais la connaître le public de devant la scène se baisse, Mademoiselle chante le Blues puis lancé d'un fan "Patricia chante le blues" et le public reprenait en cœur, Patricia n'en revenait pas et a commencé à parler à ses musiciens : (mais c'est pas les paroles, Patricia... c'est moi !) le guitariste a préféré chanter New-York New-Yok puis Toute la musique que j'aime avec Pat. Le vrai délire du guitariste, il courait partout. Sous demande du public, Patricia a chanté a capella une petite partie de "L'aigle noir" puis de nouveau Une fille de l'Est et pour finir Avec le temps. 

Je n'ai jamais vu un tel concert, le public était vraiment super et Patricia a beaucoup parlé avec lui. A la fin de la dernière chanson, elle est partie en faisant au revoir et a fait je crois un clin d'œil mais surtout elle a levé le pouce (super). C'est le plus beau concert (au niveau ambiance) que je n'ai jamais vu !! :-)) 

Après avoir attendu une bonne heure, elle est sortie et a signé quelques autographes (j'ai manqué de peu pour en avoir un :-( tant pis ce sera... pour une prochaine fois. 

André et Laurent (Luxembourg) : je regrette énormément de ne pas vous avoir vu après, nous sommes repartis déçus pour l'autographe manqué mais chargés d'images et d'émotions, j'espère que l'on pourra se revoir et parler plus longtemps. 

 

Concert open-air à Arras (28 août 2000, article La voix du Nord)

Ils étaient des milliers hier soir, à applaudir Patricia Kaas. Une fois de plus, la magie est passée. Avec des mots à elle, avec une voix superbe, grave et chaude, l'artiste a séduit son public. 

Patricia ne se souvient pas être venue à Arras. Non, jamais... jusqu'à hier soir. Devant la scène, au décor oriental, les premiers fans sont arrivés très tôt, les premiers dès 14h. Il y a Pascal et Véronique qui viennent de Liège, avec leur fille Anne-Lise de 8 ans. Ils aiment Patricia "pour sa voix, ses chansons, et sa simplicité surtout...", ils la suivent, de concert en concert, en Suisse, à Lyon... et hier soir à Arras. Il y a aussi Priscillia et Sébastien, qui ont même créé un site internet (PatriciaKaasCentral.net) et qui, dès les premières notes de musique, reconnaissent la chanson qui débute...

La place est noire de monde. Patricia ratisse large : des jeunes, beaucoup moins jeunes, mais aussi des enfants, des grands-parents... 

 

 

Peu après 21h, alors que le jour décline, ils sont des milliers à clamer "Patricia ! Patricia !" Et puis une immense clameur. Dans la lumière bleutée, Patricia entre sous les projecteurs. La clé est sa première chanson. Blouson de cuir, pantalon de toile taille basse, souligné par une ceinture de strass, l'artiste est sexy, et elle le sait, plus encore lorsqu'elle laisse apparaître son court body noir. Elle est belle et chante divinement bien. Elle enchaîne Si tu rêves. Puis ses grands yeux bleus scintillent : "Ce que je préfère, c'est d'être sur scène, car on voit les regards, les sourires..." De ses fans, l'artiste reçoit ses premières peluches. Le public se tait, lorsqu'elle chante Ceux qui n'ont rien, et d'une voix grave et douce, mélodieuse, elle interprète Ma liberté contre la tienne. Des milliers de bras se lèvent et marquent le rythme avec Une femme comme une autre. Le public est sous le charme, conquis, lorsqu'elle chante Il me dit que je suis belle. Un peu plus tard, il frissonne avec Une fille de l'Est.

 

Concert exceptionnel à Paris (2 novembre 2000, par Emma)

Salut à tous, 

Tout d'abord, pour ceux qui sont pressés, désolé, je ne compte pas faire court. 

S'il n'y avait qu'un seul mot à dire : Merci Patricia pour ce moment de bonheur (je sais, il y a 7 mots). Pour un dernier concert, on repart avec pleins de souvenirs, mais pas encore assez pour tenir jusqu'au prochain live. 

Et surtout quel bonheur de partager ces émotions avec les autres fans, fini les concerts toute seule. Fini aussi les concerts réservés à la dernière minute pour avoir une place dans le fond de la salle. Quand on a goutté (comme ce soir) aux premiers rangs, je pense que ce sera dur de reculer. Voilà, pour tous ceux qui n'étaient pas des nôtres ce soir, j'ai pris quelques notes pour vous raconter cette splendide soirée. 

L'ambiance, toujours marocaine. L'orchestre commence à jouer, puis les premières note de "Entrer dans la lumière", Patricia apparaît dans un pantalon noir pattes d'Eph ouvert entre les jambes jusqu'au genoux avec un manteau court en cuir sous lequel on devine un bustier noir. Tous cela assorti d'une ceinture et d'un ras du cou de diamants (vrais?) avec des chaussures, bottines beige il me semble. Elle a tressé ces cheveux qui sont donc légèrement frisés. Patricia était très tendue au début du concert, intimidée. 

A la fin de la chanson, on a le droit à un petit discours. Patricia un peu plus décontractée, nous parle de sa coupure, non elle n'en profitera pas pour faire un bébé, et nous souhaite une bonne soirée (ça pour être bonne, elle l'a été). Vient "La clé" avec la traditionnelle baguette de chef d'orchestre. Un homme lui adresse à ce moment un bouquet de fleurs, elle le remercie d'un joli sourire (le veinard).  "Ceux qui n'ont rien", "Ma liberté contre la tienne", "Une femme comme une autre", "Il me dit que je suis belle", "Mon chercheur d'or" suivront. Lors de ce concert, pour la première fois, je me suis rendu compte de toute la concentration dont fait preuve Patricia lorsqu'elle chante, elle ne se détend qu'à la fin de la chanson, elle vit sa chanson jusqu'au bout puis revient à elle, l'émotion est intense, je pense que pour la comédie, il n'y aura aucun problème si les projets aboutissent enfin. Fabuleux. 

Après un petit discours sur son enfance, les principes qu'elle a reçus, Patricia entame le refrain de "D'Allemagne" acappela, s'il vous plait, nous laisse finir la dernière phrase avant de reprendre sur "Une fille de l'Est". Suite à cette chanson, première ovation, tout le monde debout applaudissant.

Petit Medley avec "Kennedy Rose", "Quand Jimmy dit" et "Regarde les riches" chanté par le public. Ensuite le délire de la soirée, Patricia et les nounours. Deux petits ours en peluche ont été amenés sur la scène et dès qu'elle approchait le micro, ils se mettaient à chanter, fous rires garantis, c'est que ça l'amuser bien tout ça. 

Patricia a voulu partir, mais non, elle n'avait pas fini, c'est juste qu'elle allait chanter "Mon mec à moi". "Les hommes qui passent" puis changements de tenue. Elle nous revient avec le même bustier mais cette fois avec une jupe longue noire, ainsi qu'une longue veste noire et pieds nus. Elle entonne "Le mot de passe", un seul mot sur cette chanson, magnifique, Patricia est allée au bout d'elle même pour chanter cette chanson, inoubliable. 

"L'aigle noir" provoquera une deuxième ovation. Là encore elle a été fabuleuse et avec l'orchestre philharmonique alors là, ça vaut le coup d'œil. "Les éternelles", "J'attend de nous","Les chansons commencent"et un nouveau changement de tenue, enfin elle a juste rajouté une jupe rouge avec des motifs (on retrouve l'ambiance marocaine). "Je voudrais la connaître". 

"Mademoiselle chante le blues" avec à la fin le traditionnel Bluuuuuuuues de chacun des musiciens. Et là, qui on retrouve ? Pascal le guitariste, numéro 1 pour faire des pitreries (d'ailleurs on a pu le voir sur le sujet qu'a diffusé France 2 ce soir). Suite aux pitreries de Pascal, Patricia chante (et je pense que c'est une première, à vérifier) une partie de "Toute le musique que j'aime" de J. HALLYDAY. 

Nouveau discours sur l'acoustique pour trancher avec l'orchestre philharmonique, et là, stupéfaction, Patricia chante un extrait d'une chanson de "Black coffee", je ne saurai vous dire laquelle (I wish you love) avec pour seul accompagnement un piano. Cet extrait me donne de plus en plus envie de connaître cette album.

Dernier rappel, suite auquel Patricia nous arrive dans une magnifique robe blanche (je voudrais la même pour mon mariage, enfin on verra) pour interpréter "Avec le temps". 

Puis après un dernier sourire la belle disparaît pour un long moment. 

Comme vous l'aurez deviné, j'ai passé un merveilleuse soirée, mais seule déception (et je pense que tout ceux qui étaient présents pense la même chose), la fin, trop rapide. Pour ce dernier concert de la tournée, je m'attendais à autre chose, un peu de déception mais vite abandonnée par les souvenirs de cette soirée. 

Pour conclure, elle les a bien méritées ces vacances notre Patou, elle m'a semblé fatiguée (normal depuis début 1997, elle n'arrête pas) comme ça elle nous reviendra en pleine forme. 

Allez, @+ et bonne nuit pour les noctambules. 

Emma.

 


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