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FALLING IN LOVE AGAIN


Seconde proposition concrète de cinéma pour Patricia Kaas, en 1995. Après Claude Berri, cette fois-ci, c'est le prestigieux réalisateur Stanley Donen (Singin'in the rain, entre autres) qui lui offre un rôle taillé sur mesure : incarner Marlène Dietrich. 12 semaines de tournage à Berlin, une distribution internationale (Robert de Niro, Lauren Bacall dans le rôle de la mère de Marlène), ce film devait être un succès international. Après quelques bouts d'essai tournés à Londres, le projet est annulé, faute de financement...

Le DVD présenté ci-dessous est la version comprenant dans le rôle principal l'actrice Katja Flint, que vous pouvez commander directement !

 

Fiche technique

Réalisation : Stanley Donen

Distribution originale : Patricia Kaas, Lauren Bacall, Robert de Niro 

 

À propos de ce film...

Marlène, c'est toute une histoire. Ma mère m'en parlait souvent !

La première chanson qu'elle m'ait apprise, c'était Lili Marlène. J'ai toujours voulu rencontrer Marlène, mais c'était très difficile, parce  qu'elle ne voyait personne. J'avais presque réussi, par le biais de son avocat, mais c'était trop tard. Elle nous avait déjà quittés.

Stanley Donen, le réalisateur de Singin'in the rain, Charade et Arabesque, etc.,  préparait un film sur les amours délicates de Marlène et Sternberg dans les années 30. On s'est vus en avril, à Montréal. Il m'a proposé de jouer Marlène.

Un premier rôle, d'emblée. Je voyais déjà les critiques ! J'ai hésité. Très souvent, on me compare à elle, du coup j'avais peur que ça ne fasse qu'accentuer cette ressemblance. Richard m'a convaincue : "Tu es fragile, et dure, comme Marlène. Sois toi-même, ça suffira."

 

 

J'ai répété avec Stanley pendant dix jours, fin juin, à la Fémis, l'école de cinéma de Paris. Le tournage commencera en avril 95, à Berlin, dix semaines de tournage. Comme c'est excitant de se lancer dans une toute nouvelle aventure ! Je jouerais Marlène, sans être sa copie !

Le cinéma, c'est un autre monde. La caméra ne me fait pas peur. Ce qui est difficile, ce sont les dialogues en  anglais. Comme j'étais en tournée, en Asie, de mai à juin, je n'avais pas eu le temps de me concentrer, d'apprendre les dialogues. Et avant les dix jours prévus pour les répétitions, j'avais tant de choses à superviser, dont le "Live", enregistré à Caen.

Parfois, la nuit, je me réveillais, je prenais le scénario, j'apprenais les dialogues, puis j'éteignais, et je les récitais dans le noir. En tout cas, ces essais étaient une bonne façon de se rendre compte si je convenais, et si le cinéma me convenait.

On a d'abord travaillé le texte. Après, j'ai tourné trois scènes en deux jours. Des scène destinées à être montrées à des producteurs, et à précipiter le financement du film. Car un film, ce n'est pas seulement des réalisateurs et des acteurs. Il faut surtout trouver un budget.

 

 

Pour la première scène, je chantais Lili Marlène en robe courte, et La Vie En Rose en queue de pie, sans micro ni retour, mais j'avais déjà connu des conditions bien pires... Pour la deuxième, Marlène  se présentait à une audition de Sternberg, sûre d'elle, hautaine. L'inverse de moi dans la vie... La troisième scène, Marlène surprenait son ex-maîtresse dans les bras de son mari, enlaçait la jeune femme et l'embrassait sur la bouche. Très, très difficile... Après le premier jour, Stanley a confié à Cyril : "She's great". J'étais heureuse, mais j'attendais que le réalisateur me l'annonce lui-même. Stanley est assez discret, même introverti. A la fin des essais, je le sentais soulagé d'avoir cru en moi comme il l'avait fait. Il a murmuré : "Je ne pensais pas qu'elle serait aussi bien." Le deuxième soir, après le clap, j'ai soufflé; c'était terminé. La tension retombait. Je suis allée me changer. Stanley avait préparé un petit champagne avec l'équipe. Il m'a pris les mains et m'a confié : "Tu sais, j'en suis sûr, j'ai ma Marlène". J'en ai eu des frissons. Stanley a ajouté : "Personne n'a jamais fait aussi bien que toi un premier jour de tournage. Il faudrait qu'un producteur soit aveugle pour ne pas être convaincu."

Est-ce une coïncidence ? En novembre 1993, lors de mon Zénith, Alain Delon m'avait tendu le livre des mémoires de Marlène, qu'elle lui avait offert, dédicacé. Et il me l'avait offert à son tour, en écrivant la même dédicace.

Récit de Patricia Kaas extrait de l'album photo Tour de charme.

 

PRESSES


Times Magazine (21 janvier 1995)

The look and style carry an obvious echo that was noted long ago : that of Marlène Dietrich. The image is renforced by the german inflection of the rustic Lorraine accent in her speaking voice. She was the natural choice of Stanley Donen, the director of Singin' in the Rain, to star in a new movie about Dietrich's life in Berlin in the late Thirties.

Donen spent a year looking for "his" Dietrich before setting on Kaas. The choice was a fairly obvious one since she has long been compared with the German. In 1993, the Village Voice put her down with the line that "Kaas sometimes sounds so much like Marlène Dietrich it's hard to tell whether or not there's any Patricia Kaas". The title of the film, about Dietrich's love affait with Von Sternberg, is yet to be decided. It may be Falling in Love Again or Blue Angel. The budget is some £28 million, and the film is being produced by the Babelsberg Studio in Berlin. The makers say they are close to signing Robert de Niro to play the male lead, and Lauren Bacall is in line to play Dietrich's mother, but has not yet signed. Shooting stars in the German capital in april.

Not a fluent English speaker, Kaas says she is daunted by having to sing and act not only in English but with a German accent. "I know I'm often compared with Marlène" she says. "I've a blond complexion and I'm half German, but I didn't get up one morning and say : Now, I'm going to be Marlène. She was a woman who was strong and quite sensitive at the same time, like me. But Stanley doesn't want a repeat of Marlène - he wants Marlène played by Patricia."

N.B. Cet article n'a pas été retranscris dans sa totalité sur cette page dédiée aux presses du film. Cet extrait est tiré du Times Magazine britannique qui, en plus de sa couverture, offrait une photo inédite sur le plateau du tournage ainsi que 4 pages consacrées à Patricia et à sa carrière.

 

Magazine L'étudiant (février 1995)

Tu vas bientôt démarrer une carrière d'actrice.

Le rôle de Marlène Dietrich est confirmé. Le tournage est prévu pour avril. Maintenant, moi je suis du genre "tant qu'on est pas les deux pieds sur la plateau en train de tourner, il peut se passer tellement de choses, cela peut ne pas se faire". Mais en principe, c'est sûr.

Tu pensais faire un jour du cinéma ?

Non. Le cinéma, pour moi, ça vient en deuxième. La musique, c'est mon enfance, c'est ça que j'ai dans la peau. Mais des gens importants du cinéma m'ont contactée...

Ca va se tourner où ?

A Berlin, durant 10 ou 12 semaines. Ce qui me fait un petit peur, c'est que c'est un premier rôle important. C'est une partie de la vie de Marlène, la vie amoureuse de Marlène au moment où elle allait auditionner pour le rôle de l'Ange Bleu. C'est quand même une grande dame, il y a beaucoup plus de risques de comparaison que pour une histoire d'amour banale, où on va te comparer à toi-même.

Tu vas chanter en allemand ?

Il y aura des chansons en allemand et en anglais. Ce qui va être difficile, c'est d'interpréter une femme très hautaine, très sûre d'elle. Je me sens assez loin de ce personnage. Mais aux essais, ça allait.

 

Dépêche A.F.P. (24 octobre 1997)

Elles y croyaient fort, mais c'est raté. Ute Lemper et Patricia Kaas sont passées à la trappe, laissant la place à Katja Flint pour interpréter Marlène Dietrich. Après d'innombrables rebondissements, la production va enfin pouvoir commencer. La vie de la plus grande star allemande sera tournée en Allemagne en 1999. Un ange bleu va passer dans le ciel.

 


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