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FHM (juin 2002)

Quand elle ne chante pas le blues, Mademoiselle Kaas porte des tenues transparentes. Au moins une bonne raison de poser pour FHM. Mais il y en a d'autres...

Deauville, week-end de Pâques. Des Parisiens partout, l'oreille collée au portable. "Devine d'où j'appelle... De Deauville ! Ah, toi aussi, tu y es !" L'hôtel Normandy, immortalisé en chanson par Patricia Kaas, affiche complet. Un très bel hôtel où, pourtant, la chanteuse n'a jamais mis les pieds. "Pendant des mois, j'ai fait leur pub, partout en tournée... Et je n'ai jamais reçu le moindre petit mot de leur part. Rien. Du coup, je n'y suis jamais allée." Cela semble toutefois pas manquer à celle qui, avec plus de six cents concerts dans autant d'endroits différent, a testé plus de six cents chambres... Dont cette suite de l'hôtel K Palace, à Paris, où Patricia a accepté de poser pour nos lecteurs à l'occasion de la sortie de Piano Bar, son nouvel album, bande originale du dernier film de Claude Lelouch. Un film où, pour la première fois, elle tient la vedette...

 

Quel est l'hôtel qui vous a le plus marquée ?

Un hôtel au Kosovo, pendant la guerre. Bon, évidemment, c'était un peu spécial. Ni eau, ni électricité. On y a dormi deux nuits, sans pouvoir se laver. Le pire, c'était les bêtes dans le lit. Les militaires m'avaient bien proposé de venir prendre une douche dans leurs baraquements... mais j'ai préféré rester sale !

Dans le genre, vous avez aussi chanté à Tchernobyl...

Il faisait si froid que le micro restait collé à ma main ! Ca n'a pas changé la vie des gens, mais pendant quelques chansons, au moins, ils ont pensé à autre chose...

Quel est votre pire souvenir de scène ?

Un concert à Antibes, quelques jours avant le premier concert que je devais donner à Forbach, ma ville, où je n'étais pas encore retournée. Au bout de quatre chansons, je me retrouve aphone ! Obligée d'annuler la suite du concert. On reporte... et le soir de la nouvelle date, tempête ! On a été obligés d'annuler une deuxième fois. Finalement, à Forbach, tout s'est bien passé !

Il y a eu d'autres incidents, parfois ?

Sur une de mes tournées, je portais une robe en métal très courte de Paco Rabanne. A la fin d'une chanson, la bretelle casse. Je termine, je descends de scène un peu dans le noir pour aller me changer... et, dans la précipitation, je trébuche sur un tas de caisses et je fais un vol plané en coulisses ! Heureusement, les régisseurs m'ont rattrapée au vol... Bref, la robe en mille morceaux, je me change et je retourne sur scène pour "Mademoiselle chante le blues"... Et là, je vois tous les gens en train de murmurer et de montrer mon genou. Il était en sang ! Ca c'est vite arrêté mais, pendant le concert, il est passé par toutes les couleurs ! Et j'ai toujours une marque.

Quinze ans après, ça vous arrive de fredonner "Mademoiselle chante le blues" sous la douche ?

Non, je chante très rarement sous la douche. Et quand je chante, ce ne sont pas mes chansons.

Un peu comme sur votre dernier CD...

J'ai toujours eu envie de chanter de grands classiques français... dans des versions différentes. Mais il me manquait une bonne raison pour le faire. Lelouch me l'a donnée en m'offrant ce rôle de femme qui gagne sa vie en chantant dans des pianos-bars.

Pour ce disque, vous avez travaillé avec une partie de l'équipe de George Michael...

Oui, Robin Millar, qui a produit l'album Older, son trompettiste et son guitariste...

...mais vous n'avez pas eu envie de faire le même genre de clip que lui ?

Je crois que ma maison de disques n'apprécierait pas trop ! Déjà au niveau du budget, mais surtout à cause de l'image... Faut dire que son dernier clip est quand même extrême...

Mais vous, vous pourriez le faire ?

Si je faisais ça dans un clip, je comprendrais que les gens se disent "Ca y est, elle pète un plomb". Mais venant de lui, ça ne me choque pas. Moi, le côté pervers, c'est pas trop mon truc... Même si, pour un clip, je pourrais aller plus loin dans la sensualité et le sexy.

Vous semblez de plus en plus jouer sur la carte sexy... C'est nouveau chez vous, non ?

Mais je ne joue pas ! Quand on me connaît, dans la vie, je m'habille comme ça. Quand je sors, je mets des choses transparentes, sexy, j'ai envie d'être féminine... Je me sens mieux ! Même sur scène : j'ai toujours le ventre à l'air !

 

 

Quel souvenir gardez-vous de ces photos ?

Je suis allée plus loin que d'habitude, c'est vrai. Mais votre magazine, on le connaît pour ça... Je suis une nana, j'ai 35 ans, si j'ai envie de montrer mon dos, mes jambes, c'est pas à 60 ans que je vais le faire !

Vous n'avez pourtant pas cette image...

C'est vrai que j'ai dans le regard une certaine tristesse. Vrai aussi que j'ai souvent chanté des chansons tristes. Du coup, les gens ont de moi l'image d'une fille triste. Mais je ne suis pas comme ça !

Ca vous vient d'où alors cette image de fille un peu froide ?

A mes débuts, je me protégeais, j'étais timide et réservée, ce qu'on pouvait prendre pour de la froideur, de la distance ou de la mélancolie. Mais au quotidien, j'aime sortir, m'amuser. Simplement, je n'ai pas envie de partager ma vie avec tout le monde. Je choisis les gens avec qui j'ai envie de faire la fête... Comme tout le monde, non ?

Ca donne quoi quand vous sortez ?

Ca m'arrive pas tous les soirs, mais quand je sors... le plus dur, c'est de me faire rentrer ! Pour la Journée de la femme, je suis allée dîner avec des copines. On a terminé à 7 heures du mat', en prenant un petit déj' à Saint-Germain-des-Près !

Dernièrement, un hebdomadaire titrait "Ces femmes qui font peur aux hommes", avec votre photo en couverture... Ca vous énerve ?

Je préfère qu'on dise que les hommes ont peur de moi plutôt qu'on titre "Patricia Kaas, la femme triste et seule". Parce que je n'en peux plus de ces titres-là ! Comme je suis assez solitaire, les gens se disent que ma vie est lisse, que je suis la femme d'un homme... C'est vrai que n'ai pas cinquante amants ! Mais je ne vais pas m'inventer des histoires...

Pourquoi les hommes auraient-ils peur de vous ?

Parce que les hommes ont peur des femmes indépendantes. Quand elles sont connues, ça fait encore plus peur. Et comme je ne veux pas non plus déchaîner les mecs qui auraient envie de me protéger, c'est vrai, j'ai tendance à m'isoler. Le problème de rester seule longtemps, c'est qu'après ça devient difficile de vivre avec quelqu'un. Tu as tes habitudes et l'autre débarque...

Quelles sont vos mauvaises habitudes ?

Oh, je ne suis pas du genre "le tube de dentifrice, c'est là et pas ailleurs..." Non, c'est pour les vacances, par exemple. Moi, ça fait plus de dix ans que je pars en vacances avec des amies. Je loue une maison et on part en bande. Si, demain je vis avec quelqu'un, je ne vais pas dire "Est-ce que ça te dérange que j'invite des amis ?" Parce que, mes amis, je viens avec.

A quand remonte votre dernier fou rire ?

Très récemment, sur le parking de Ikea... J'étais partie acheter cinq grandes malles en osier, avec l'aide de Cyril, mon manager. J'ai un 4x4... Je grimpe dans la voiture, je tire le panier... et je me retrouve coincée entre les paniers et le siège. C'est très con. Il a fallu tout ressortir pour que je puisse atteindre le volant. On était morts de rire... Mais j'ai eu mes cinq paniers, pour ranger mes fringues...

 

 

Vous êtes du genre dingue des fringues ?

Toute petite, dès que je gagnais trois francs, j'achetais des vêtements dans des catalogues où tu pouvais payer en huit mois. Je faisais des crédits pour avoir tous les vêtements d'un coup !

Aujourd'hui, votre luxe c'est quoi ?

Mon premier luxe -le luxe du succès-, c'est l'indépendance. Et, avec l'argent, c'est toujours les vêtements. J'en achète beaucoup, mais jamais de choses hors de prix. Et je pars de temps en temps en vacances. C'est vrai que souvent, je pars dans des hôtels un peu chic, mais c'est surtout parce que quand tu es connue, tu y es moins embêtée. Les vacances, c'est fait pour être relax, non ?

On vous reconnaît souvent dans la rue ?

Souvent, le temps que les gens réagissent, je suis déjà passée. Être reconnue, c'est le côté agréable. Mais ce qui me dérange le plus, c'est de me sentir observée. Je me souviens d'être allée dans un club de sport et d'avoir entendu des horreurs... Tu es sur ton vélo, tu transpires et tu entends : "T'as vu, elle est pas comme à la télé !" Encore heureux que, sur mon vélo, je ne suis pas comme à la télé ! Quand je me lève le matin, je ne suis pas comme à la télé !

Il y a quelques mois, votre "double" a remporté le concours de sosies de TF1. Vous l'avez vue ?

Non, j'ai juste vu les bandes annonces de l'émission... et je trouvais que mon sosie ne me ressemblait pas du tout ! Elle a pourtant gagné.

Depuis, ça arrive que des gens vous prennent pour le sosie de Patricia Kaas ?

Un peu après cette émission, je marchais dans la rue et une dame me dit : "C'est vous ou pas... parce qu'avec des sosies, tout ça, on sait plus !" Je l'ai laissée dans le doute, c'est plus amusant.

Vous recevez beaucoup de courrier de fans ?

Le courrier, à 70 %, ce sont des gens que te disent ce qu'ils pensent de toi et de tes chansons et demandent une photo dédicacée. 10 % veulent des conseils pour se lancer dans la chanson. 10 % sont des gens âgés ou malades qui veulent te rencontrer. Et il y a 10 % de lettres d'amour de mecs qui te demandent en mariage. C'est parfois exagéré... ça fait même un peu peur !

Si le nouveau président veut une nouvelle Marianne, vous êtes candidate ?

La dernière fois qu'on la changée, j'étais très flattée d'être derrière Laetitia Casta et Estelle. Et je comprends que les maires aient choisi Laetitia Casta, dont le buste est quand même beaucoup plus intéressant que le mien ! Je n'irai jamais poser ma candidature... mais s'ils veulent voter pour moi, tant mieux !

    


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ARCHIVES 2003

21 mars Patricia live à Francfort

21 janv. Patricia Kaas à Berlin

 

ARCHIVES 2002

15 nov. Patricia Kaas gagne en justice

10 juin Interviews de Stars

28 mai Lelouch dirige P. Kaas

15 mai Mademoiselle chante au cinéma

14 mai Cannes, coup d'envoi ! 

18 janv. J. Malkovich et P. Kaas au cinéma

15 janv. Nomination aux NRJ Music Awards

 

ARCHIVES 2001

25 oct. Comme au cinéma

11 juil. P. Kaas et J. Irons dans une bagarre

 

ARCHIVES 2000

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ARCHIVES 1999

Mai L'année de l'émancipation

 


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