PatriciaKaasCentral.net

Official Fan Website


                 


 

PRESSES


Ohla ! (7 mai 2002)

Qu'est-ce qui vous a poussé à enregistrer tout un album alors que, primitivement, ce n'était pas prévu ?

Il y a longtemps que l'idée d'enregistrer un album couleur jazzy-cool existait. En fait, je cherchais surtout une raison pour le réaliser. Cette raison, cela a été le film de Claude Lelouch pour lequel j'ai enregistré le générique composé par Michel Legrand. Mais j'avais une idée bien arrêtée quant à son climat. Je ne voulais pas faire du piano-bar rien qu'avec un piano et une contrebasse. Ma référence était Older, l'album de George Michael. C'est pourquoi j'ai fait appel au producteur qui l'avait arrangé, ainsi que ceux de Sade, Robin Millar. Il convenait donc parfaitement à ce que je recherchais.

Quels ont été vos critères de choix ?

 A travers mes nombreux voyages à l'étranger, je m'étais constitué un hit-parade mondial de la chanson française. Ce sont toutes ce chansons que j'avais envie d'interpréter. Je voulais rendre hommage à ces jeunes qui, comme moi, ont repris ces grands classiques. Les chansons des autres, je les ai souvent interprétées quand je me produisais dans des bals ou dans des cabarets.

Pour laquelle avez-vous éprouvé le plus de difficultés et quelle est celle que vous avez le plus de plaisir à interpréter ?

Celle pour laquelle j'avais le plus d'inquiétude était La Mer. Je n'étais pas sûre de moi quant à la façon de l'aborder. Je l'avais trop entendue. Finalement, je suis très satisfaite du résultat... Dès le début, ma préférée a été If You Go Away, l'adaptation de Ne Me Quitte Pas. Je suis folle de cette chanson ! Après, j'aime particulièrement Syracuse.

Pourquoi interprétez-vous la plupart de ces grands standards français en anglais ?

D'abord parce que And Now... Ladies & Gentlemen va sortir dans différents pays. L'anglais s'imposait donc.  Mais j'en ai quand même gardé quelques-unes en français. Dans le film, où je joue une chanteuse de piano-bar, j'interprète neuf titres de l'album. Il n'y a que Un Été 42, Yesterday When I Was Young (Hier Encore), Les Moulins de mon Cœur et Where Do I Begin (Love Story) que je ne chante pas... En anglais, j'ai juste eu quelques problèmes de prononciation avec les "th" ! Mais comme tous ces titres ne sont pas excessivement rapides, j'ai eu la chance de bien pouvoir poser ma voix.

Vous aviez prévu de passer une année entière sans chanter, et vous voilà avec un nouvel album...

Au bout de deux mois, je commençais à m'ennuyer ! Je commençais quasiment à être en manque. Cet album est arrivé à point nommé.  Mais je le considère autrement que tous ceux qui l'ont précédé. Avec ce concept-là, ce qui m'intéresse, ce ne sont pas les chiffres de vente, mais l'accueil et les réactions qu'il va provoquer. Si ça plait, peut-être que dans deux ou trois ans je ferais tout un album bluesy. En tout cas, Piano Bar m'aura permis d'aller plus loin, d'aller au bout de mes envies. D'ailleurs, pour m'effacer derrière cet album, je n'ai pas voulu qu'on voit mon visage sur le pochette. Il y a juste mon pied qui apparaît. Eh bien, paradoxalement, ce n'était pas si facile que ça de prendre la pose !

 

 

Va-t-on vous revoir prochainement sur scène ?

Il est d'ores et déjà prévu que je donne une série de concerts à partir du mois d'octobre. Mais uniquement dans des petites salles, de 400 à 500 places. Je veux que ce soit à l'image de cet album : intimiste.

Envisagez-vous déjà de sortir un nouvel album composé de titres inédits ?

Il y a un mois, j'ai commencé à écouter des chansons que l'on m'a envoyées. Je retiens les mélodies qui me marquent le plus et je les mets de côté. Finalement, le plus difficile, ce n'est pas de choisir les chansons, c'est de trouver la personne qui va les arranger et réaliser l'album.

La chanteuse Patricia Kaas a-t-elle encore un rêve ?

Heureusement ! Je rêve par exemple de chanter en duo avec George Michael. Ou bien qu'il m'écrive des chansons...

Venons-en maintenant à vos premiers pas de comédienne. Pourquoi avez-vous accepté la proposition de Claude Lelouch ?

J'avais eu par le passé quelques petits flirts avec le cinéma. Après un projet non abouti d'incarner Marlène Dietrich à l'écran, j'avais éloigné de mes pensées l'éventualité de jouer dans un film. La proposition de Claude Lelouch m'est tombée dessus à un moment où je prenais un peu de recul avec ma carrière, après quasiment quatorze années d'albums et de tournées non stop. Quand il m'a invitée à passer une audition, j'y suis allée uniquement par respect pour lui. L'histoire, le rôle me plaisaient, et plus encore la distribution, Jeremy Irons et Claudia Cardinale en tête.

Présentez-nous votre personnage...

Jane est une chanteuse de piano-bar. Elle a connu quelques mésaventures amoureuses, elle est déçue par la vie. Fragile et forte à la fois, elle a choisi la solitude. C'est la rencontre avec Valentin, un gentleman cambrioleur, qui va la faire sortir de sa mélancolie. Il y a entre-eux une curiosité mutuelle teintée de méfiance.

Qu'est-ce qui vous ressemble en elle ?

Son métier, d'abord ! Claude Lelouch nous trouvait une espèce de ressemblance. En fait, il me considérait comme quelqu'un de timide et de réservé. Quand on est obligé de se protéger beaucoup et que, soudain, on sourit, ce sourire prend beaucoup d'importance. Et Claude voyait ce vécu en moi. Il est vrai que j'ai traversé des moments difficiles. Dans la vie courante, j'aime beaucoup m'amuser et rire. Mais ça, peu de personnes le savent. Pour en revenir à Jane et à ce qui nous réunit, c'est une femme d'aujourd'hui, qui a mon age. Dans le film, je porte mes propres vêtements. Du coup, je me suis sentie vraiment très proche d'elle.

Comment se sont passés vos grands débuts devant une caméra ?

Sans doute pour me faciliter la tâche, Claude a commencé par quelques scènes chantées. Pour avoir tourné de nombreux clips, j'avais l'habitude des caméras. Mais le cinéma n'a rien à voir. Dans les clips, on est toujours apprêtée, tant dans la façon d'être maquillée que coiffée et habillée. Au cinéma, il faut se montrer telle qu'on est. Là, il ne s'agit plus de paraître, mais d'être. Maintenant, il ne me reste plus qu'à espérer que Claude aura été satisfait de ma prestation et qu'il ne regrettera pas son choix.

 

 

Quelle ambiance y avait-il sur le plateau ?

Ma grande angoisse était de me retrouver en face d'un mec comme Jeremy Irons. C'est tout de même impressionnant pour une néophyte. Il s'est montré extrêmement gentil et sympathique. J'ai eu la chance d'être entourée par des gens simples et généreux. Ils m'ont tous aidée à être moi-même. Par nature, je suis quelqu'un de perfectionniste et d'exigeant, mais là je ne pouvais l'exprimer, car c'était à Claude de juger ce qui était bien ou qui ne l'était pas. Heureusement, il m'a permis de donner beaucoup de moi. Sincèrement, pendant ce tournage, je me suis sentie aimée.

And Now... Ladies & Gentlemen sera présenté en clôture au Festival de Cannes. Quel effet cela vous fait-il ?

Je ne suis jamais allée au Festival de Cannes. J'estimais que je n'avais rien à y faire. Cette fois, c'est différent. Ma présence est rendue légitime par le film. Mon gros souci pour la soirée de clôture, c'est la robe que je vais porter. Ca me tracasse déjà. Je commence à regarder les catalogues, les vitrines...

Envisagez-vous maintenant de continuer une carrière d'actrice ?

Actrice ? Je n'en suis pas encore là ! Tout ce que je sais, c'est que cette expérience m'a plu et que j'aimerais bien la renouveler. C'est une question de rôle ; et de temps, aussi. Mais si tous les tournages se passent comme celui-là, je signe tout de suite ! Ma passion reste cependant la chanson. En essayant de mener les deux disciplines de front, j'aurais peur de faire mal les deux.

Pourquoi avez-vous souhaité ne plus habiter Paris ?

Je voulais vivre ailleurs. J'ai choisi la Suisse et Zurich pour une agréable qualité de vie. Je réside au bord du lac ; on peut facilement se déplacer, il n'y a pas d'embouteillages, pas de pollution. En plus, je n'y ai pas de repères, et pas d'amis non plus. Quand je viens à Paris, c'est d'abord pour mes amis, et pour le shopping ensuite...

Dans quel état d'esprit vous sentez-vous aujourd'hui ?

Avec ce changement de vie et ce film, peut-être que j'ai grandi...

 


PatriciaKaasCentral.net

© 1999-2003

 

ARCHIVES MÉDIA


ARCHIVES 2003

21 mars Patricia live à Francfort

21 janv. Patricia Kaas à Berlin

 

ARCHIVES 2002

15 nov. Patricia Kaas gagne en justice

10 juin Interviews de Stars

28 mai Lelouch dirige P. Kaas

15 mai Mademoiselle chante au cinéma

14 mai Cannes, coup d'envoi ! 

18 janv. J. Malkovich et P. Kaas au cinéma

15 janv. Nomination aux NRJ Music Awards

 

ARCHIVES 2001

25 oct. Comme au cinéma

11 juil. P. Kaas et J. Irons dans une bagarre

 

ARCHIVES 2000

Aucune archive disponible pour le moment...

 

ARCHIVES 1999

Mai L'année de l'émancipation

 


PatriciaKaasCentral.net a besoin de vous pour compléter cette rubrique dédiée aux différents médias, français ou étrangers. Si vous connaissez des articles pouvant être ajoutés ci-dessus, merci de bien vouloir nous contacter

 

MAILING-LIST


Vous souhaitez être informé des mises à jour de ce site ? Inscrivez-vous gratuitement à la mailing-list en entrant votre adresse e-mail ci-dessous.

Inscription Desinscription