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TV Hebdo (4 novembre 2001)

Un premier best of et un premier rôle au cinéma. Patricia Kaas est à un tournant crucial de sa carrière. Confidences d’une artiste bien dans sa peau.

Ces vêtements d’un noir de jais font ressortir la blondeur et le teint de Patricia Kaas. De passage dans la suite d’un célèbre hôtel au cœur de Paris, où l’on croise ce jour-là Zucchero, le rocker transalpin, et Sandrine Kiberlain en plein promotion, l’artiste lorraine de 34 ans évoque le passage d’un cap dans sa carrière, ses débuts au cinéma avec Claude Lelouch, qui vient de terminer le tournage de son trente-huitième film, And Now… Ladies & Gentlemen. Mais il faudra attendre mars pour juger du résultat sur grand écran. En attendant, Patricia Kaas n’oublie pas la chanson et sort son premier best of, dix-huit titres pour célébrer près de quinze ans de carrière et bien des tubes depuis Mademoiselle chante le blues, en 1987.

 

Vous apparaissez dans l’hommage à Yves Montand. Quel souvenir gardez-vous de lui ?

Nous avons fait un duo pour une émission de Michel Drucker. Cela devait être au printemps 1989, quand je sortais Elle voulait jouer cabaret. Il m’avait demandé de chanter Je suis venu à pied en arborant un de ces chapeaux claques, dont il savait si élégamment se servir.

Pour vous, Yves Montand, est-ce l’exemple réussi d’une double carrière au cinéma et sur scène ?

C’est un cas sinon unique, du moins rare en France ! Mais il possédait aussi une vraie personnalité, avec son personnage, sa vie avec Simone Signoret et leur mythique rencontre à Saint-Paul-de-Vence. Cet homme avait une classe incroyable.

 

 

Comment se comportait-il avec la jeune Patricia Kaas ?

J’ai le souvenir d’un homme généreux et aussi très protecteur.

Est-ce que cela a été difficile d’éliminer des titres pour le best of ?

Ma maison de disques voulait déjà, il y a huit ans, que j’en sorte un, mais je trouvais ça prématuré. Et puis je n’aime pas l’idée du « meilleur » d’une carrière. Je préfère dire « le plus connu ». Avec plus de temps, le choix des morceaux s’est fait naturellement et presque dans l’ordre du succès., sauf pour Mademoiselle chante le blues, qui est la dernière version, très acoustique, sur scène.

De quand date Rien ne s’arrête, la seule chanson inédite de l’album ?

C’est un morceau et simple que j’ai choisi comme un clin d’œil à mon parcours de 1987 à aujourd’hui. Si c’est d’abord une chanson d’amour positive – on peut se séparer, mais la vie continue –, elle symbolise aussi qu’à l’heure d’un best of, je pense déjà à la suite.

Reprendre certains titres anciens vous procure-t-il toujours le même plaisir d’interprète ?

Le plaisir est intact à partir du moment où les arrangements changent. J’aurais, par exemple, du mal à refaire la version originale de Mon mec à moi. Mais je ne rejette pas le passé, et il faut juste savoir évoluer avec le temps.

Trois mélodies marquantes de votre carrière…

Mademoiselle chante le blues, car tout a commencé avec elle, Il me dit que je suis belle, qui marque la rencontre avec Jean-Jacques et, enfin, Entrer dans la lumière. Même si ce n’est pas un texte triste, comme je l’ai dédié à mes parents disparus, il garde donc pour moi une certaine résonance.

Pourquoi avez-vous choisi certains titres en version scéniques ?

Les chansons commencent avait plus la pêche en live. L’aigle noir n’existe que comme ça et il a marqué le public. J’ai interprété ce classique de Barbara avec Pascal Obispo pour les Restos du Cœur. Ensuite, on me l’a réclamé sur scène. Donc, avec mes musiciens, nous l’avons ajouté. L’aigle noir s’est presque imposé de l’extérieur.

Écoutez-vous toujours Barbara ?

En tout cas, je l’écoute plus qu’Edith Piaf.

Pourquoi ?

Je suis moins sensible au vibrato de sa voix, qui était assez aiguë. Peut-être aussi ai-je trop été comparée à Edith Piaf à mes débuts alors que, vocalement, je ne vois pas la ressemblance.

Avez-vous le sentiment que votre vie d’artiste a parfois gêné votre existence ?

Non. Je n’ai rien subi, j’ai choisi ce mode d’existence ! Si des choses ont été difficiles, c’est de ma faute. La seule chose que tu dois supporter avec le succès, c’est la solitude. Je ne sais pas si c’est plus lourd pour un homme que pour une femme, c’est tout…

Être amoureuse est-il plus difficile quand on est célèbre ?

Au début, quand un mec me regardait, je me disais : C’est parce qu’il t’a vu à la télévision ! Maintenant, je me dit que c’est parce qu’il me trouve belle, qu’il est attiré par moi. Je ne me pose pas de questions, sinon, comment vivre avec quelqu’un en ayant un doute à l’esprit ? Peut-être est-ce plus difficile pour un homme de vivre dans l’ombre d’une femme célèbre. Il y a des problèmes d’ego. Mais, globalement, il y a plus de côtés positifs dans la vie d’un artiste que de mauvais aspects. Même si, parfois, on vous espionne.

Quel est le bilan de ces quatorze années de chansons ?

L’important, c’est de durer. Au début, on attends avec peur les chiffres des ventes, mais, ensuite, même si le dernier disque s’est moins vendu que les précédents, on retient surtout l’amour du public. Je sais qu’on m’aime. Cette fidélité et cet amour me touchent. Si demain je vends moins d’albums, je réagirai différemment sans doute. Mais je vis au présent, donc je ne me pose pas la question.

Récemment, des photographes ont publié des clichés où vous embrassiez Jeremy Irons. Vous n’avez pas réagi…

Sauf pour la première photo avec mon ancien fiancé, Philippe Bergman, ou lors des funérailles de mon papa, je n’ai jamais attaqué un journal. En Angleterre, les paparazzi sont terribles et, lors du dîner de fin de tournage avec Claude Lelouch, ils ont pris une photo où j’embrasse Jeremy Irons en sortant du restaurant. Mais je fais aussi ce genre de bise à mon manager, Cyril Prieur. En fait, tout ce bruit m’a fait plutôt rire, mais j’étais gênée surtout pour Jeremy, qui est marié. Il m’a simplement dit : « Laisse faire, ce n’est pas grave. » De toute façon, il n’y avait rien à cacher.

 

 

A quand un nouvel enregistrement ?

Pas avant 2003. En revanche, juste avant la sortie du film de Claude Lelouch, nous publierons l’album des chansons qui sont dans l’histoire, c’est-à-dire des reprises en anglais de grands classiques français : Ne me quitte pas, Et maintenant, Love Story ou encore Les feuilles mortes. Une autre façon de retrouver Montand.

 

PREMIER FILM AVEC LELOUCH

C’est dans un froid glacial, à Fécamp, que Patricia Kaas a commencé, au printemps dernier, le tournage de And Now… Ladies & Gentlemen, de Claude Lelouch, avec Jeremy Irons, Claudia Cardinale… Quelques mois plus tôt, elle avait été préférée aux autres prétendantes, dont Lara Fabian, lors d’un casting. Elle raconte. J’ai été surprise de voir Francis Huster me donner la réplique surtout que j’avais un de ces tracs ! J’ai du improviser, jouer la tristesse, rire, faire comme si j’étais amoureuse. J’ai appris que Claude avait demandé à Francis de me mettre parfois mal à l’aise car il aimait pouvoir jouer sur l’improvisation avec les acteurs. A la fin, il m’a dit qu’il avait trouvé sa comédienne… Sur le coup, je n’ai même pas réalisé.

Dans ce film, Patricia ne déserte pas complètement la chanson en incarnant Jane, une artiste de piano-bar. Elle me ressemble car c’est une femme qui a pas mal vécu, qui a connu des déceptions amoureuses. Un jour, elle rencontre un homme, voleur, qui est, comme elle, atteint de troubles de la mémoire. Cet homme, c’est Jeremy Irons. Ensemble, ils vont d’abord s’espionner pour voir comment on vit ces pertes de mémoire. Ensuite, il y aura une attirance : elle ne s’exprimera qu’à la fin.

De Patricia Kaas, Claude Lelouch a dit : Tant de choses se lisent sur son visage et dont j’avais besoin pour ce rôle. Elle lui répond : Je crois que Claude sent de la tristesse dans mon regard même quand je souris. Moi, je n’en ai pas conscience. Mais je le comprends car j’ai dû, jeune, partir de chez moi, assumer mon indépendance. C’est parfois lourd à porter sans ses parents. Si elle n’avait pas encore le film terminé – Je voulais garder le naturel cher à Claude Lelouch –, Patricia conserve un grand souvenir de cette première aventure qui lui a permis aussi de séjourner à Fès et à Essaouira. J’aime bien les couleurs et la chaleur du Maroc même si le tournage en plein désert ne fût pas de tout repos.

Elle en a rapporté bien des bijoux : Claude, Jeremy et des membres de l’équipe m’ont tous offert des parures colorées que j’adore. En mars prochain, Patricia pourrait faire la promotion du film en chantant les mélodies anglaises de l’histoire dans des petites salles. En amour, tout finit toujours par des chansons. Au cinéma peut-être aussi...

    


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ARCHIVES 2003

21 mars Patricia live à Francfort

21 janv. Patricia Kaas à Berlin

 

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15 nov. Patricia Kaas gagne en justice

10 juin Interviews de Stars

28 mai Lelouch dirige P. Kaas

15 mai Mademoiselle chante au cinéma

14 mai Cannes, coup d'envoi ! 

18 janv. J. Malkovich et P. Kaas au cinéma

15 janv. Nomination aux NRJ Music Awards

 

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25 oct. Comme au cinéma

11 juil. P. Kaas et J. Irons dans une bagarre

 

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