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VSD (6 décembre 2001)

La Française préférée des Français casse son image mystérieuse et solitaire. Enfin épanouie à 35 ans, la célibataire la plus convoitée de l’hexagone croque la vie à pleines dents. Confidences.

Quatorze ans de succès. En 1987, la Lorraine triomphait avec Mademoiselle Chante le Blues. Cette année, son dernier album, un best of, s’est déjà vendu à 350.000 exemplaires. Elle a fait ses débuts d’actrice sous la direction de Claude Lelouch. Le film doit sortir en mars 2002.

Artiste record. Avec quatorze millions de disques vendus à travers le monde, Patricia Kaas est la chanteuse francophone la plus connue à l’étranger. Son premier film, And Now… Ladies & Gentlemen, réalisé par Claude Lelouch, sera à l’affiche en mars prochain. Et son best of, Rien ne s’arrête, sorti le 9 octobre, est déjà disque d’or en France. Un nouveau triomphe pour elle. Solitaire, triste, mystérieuse, la Lorraine collectionne les étiquettes. Pourtant, dans sa vie privée, elle semble être heureuse. Célibataire malgré les rumeurs, mais enfin épanouie. En novembre 2001, nous l’avons rencontré dans un grand hôtel parisien au lendemain de son retour de Londres, où elle venait de finir l’enregistrement de la B.O. du film. Patricia Kaas est le genre de femme qu’on vouvoie. Un statut de grande dame qui pourrait finir par lui peser.

 

Votre best of s’intitule Rien ne s’arrête… Pour rassurer vos fans qui vous voient partir vers le cinéma ?

Ce best of, ce n’est pas pour tourner une page. Après quatorze ans, ma relation d’amour avec mon public n’est pas près de s’arrêter. A partir du moment où on est connu dans la musique, dès la première ou deuxième année, on reçoit des propositions de films. Jusqu’ici, j’avais toujours refusé.

En quatorze ans, comment a évolué Patricia Kaas ?

La différence se situe sur scène. On me disait froide, timide. Dans mon dernier concert, je parle enfin aux gens. Plus que les chiffres de vente, ma vraie réussite, c’est de tenir aussi longtemps.

Claude Lelouch dit que vous êtes "une femme pleine de cicatrices".

Que j’ai sûrement dans mon regard. Ces cicatrices existent : je viens d’une grande famille, d’un milieu modeste. J’ai perdu ma maman et mon papa très jeune. A 20 ans, j’ai du construire ma vie moi-même. Ca se lit dans le regard, on dit parfois de moi : « Même quand elle sourit, elle a une certaine tristesse. »

Vous avez réalisé le souhait de votre mère, qui vous avait dit : "j’aimerais te voir grande !"  

Peut-être que si ma mère n’avait pas eu cette maladie, je ne serais pas là. Je n’aurais pas eu cette volonté.

La fille que vous jouez pour Claude Lelouch, c’est vous ?

Jane me ressemble. C’est une fille assez triste, déçue par la vie, par ses amours. Elle gagne sa vie en chantant. Lelouch et moi avions aussi tous les deux envie de grandes chansons françaises réarrangées et enregistrées en anglais. C’est ainsi qu’est née la B.O. du film.

 

 

Vous ne vous reposez donc jamais ?

Quand on a pris son petit déjeuner à 3 heures de l’après-midi, qu’on a zappé mille fois devant la télé, on s’ennuie… Et on a rien fait de concret.

Vous ne vous épanouissez donc que par le travail ?

Peut-être.

Aujourd’hui, on fabrique des stars de la chanson à vitesse grand V, à coups d’émissions de télé.

Ces émissions permettent à des gens de montrer leur talent. Il n’y a plus d’audition, et la cassette qu’on envoie a une chance sur cent d’être écoutée. Ce qui me dérange, c’est qu’on colle à une gamine de 17 ans, qui a fait un tube, des bodyguards et une limousine. C’est ridicule, c’est faux ! Moi, c’est la scène qui me faisait rêver.

Vous avez souvent changé d’allure.

Aujourd’hui, mon look et ma coupe de cheveux des débuts me font rigoler. Comme ce mimétisme avec Marlène Dietrich… Il y avait des maquilleurs, des coiffeurs qui s’occupaient de moi et je pensais qu’ils savaient ce qu’ils faisaient. Je n’étais pas bien dans ma peau. Je me suis cherchée en oscillant entre le glamour et le très moderne comme à l’époque de l’album Dans Ma Chair. Aujourd’hui, je suis plus sexy, car plus naturelle.

Pourquoi avez-vous posé avec Jeremy Irons de manière si complice ?

Nous étions conscients des retombées. Je voulais une photo pour la pochette du best of, de dos avec un bijou. Je devais être torse nu. Comme on a fait cette séance pendant le tournage, le même jour, il fallait aussi faire des photos avec Jeremy. La mise en scène était jolie, on s’est dit pourquoi pas. Après, ça peut être interprété.

C’était évident…

Dans le clip Il me dit que je suis belle, j’embrasse un mec, ça n’a jamais posé de problème. Je ne vis avec personne, alors les gens cherchent.

Vous avez été épargnée par les ragots ?

J’ai vécu six ans avec le même homme. La première année, on nous a pris en photo, la deuxième, c’était toujours le même, la troisième aussi… Avec Jeremy, il a y eu cette photo du bisou volé à la sortie du China White, un club londonien… Ce n’était que le bisou d’au revoir de la fin du tournage. Autour s’est créée une histoire. Qu’est-ce que tu veux que j’y fasse ? Moi ça ne me pose pas de problèmes, je n’ai personne dans la vie. Mais Jeremy est un homme marié !

Vous faites peur aux hommes ?

La femme indépendante fait peur. La femme connue complexe les hommes. Une femme qui va seule dans un bar boire un verre, c’est encore plus louche. Quand je bois un verre avec quelqu’un de sympa, je sais qu’il a une petite appréhension. Mais je comprends ce genre de réaction. En 1990, quand Alain Delon m’a demandé de l’accompagner au Festival de Cannes, je me suis dit : « Moi, avec un mec comme ça… » alors qu’il ne m’avait rien demandé d’autre !

Comment vous séduire ?

Je n’en sais rien. Ca étonne que je sois célibataire. Mais bon, je ne suis pas à plaindre, je suis heureuse.

Pourquoi vivez-vous à Zurich ?

J’y vis depuis un an. Je voulais m’arrêter un moment, ce que je ne pouvais pas faire en France car, ici, si on m’appelle pour faire une télé, un concert, j’accepte car j’aime ça. Et puis j’aime le côté franco-allemand de Zurich qui me rappelle mon enfance. Je suis plus proche de ma famille.

Et l’anonymat ?

Non, j’ai choisi exprès un pays où on me connaît un peu. Ca fait partie de ma vie que l’on m’arrête dans la rue.

Si vous écriviez l’histoire de votre vie ?

Ce serait l’histoire d’une personne qui vivait dans l’ombre de quelqu’un, qui s’est cherchée et qui aujourd’hui, s’est trouvée.

     


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ARCHIVES 2003

21 mars Patricia live à Francfort

21 janv. Patricia Kaas à Berlin

 

ARCHIVES 2002

15 nov. Patricia Kaas gagne en justice

10 juin Interviews de Stars

28 mai Lelouch dirige P. Kaas

15 mai Mademoiselle chante au cinéma

14 mai Cannes, coup d'envoi ! 

18 janv. J. Malkovich et P. Kaas au cinéma

15 janv. Nomination aux NRJ Music Awards

 

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25 oct. Comme au cinéma

11 juil. P. Kaas et J. Irons dans une bagarre

 

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Mai L'année de l'émancipation

 


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